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Menaces: Liberté surveillée pour l’ex-soldat

L’ancien soldat aurait tenté de se suicider en 2010.
Jean Pascal Vadamalay, un ancien officier de la Special Mobile Force, âgé de 25 ans, est en liberté surveillée. Il a été jugé coupable d’avoir menacé d’incendier, la Regimental Medical Unit, à Vacoas. Les conditions de sa liberté conditionnelle sont que cet ancien élément de la Special Mobile Force (SMF) doit fournir deux cautions de Rs 20 000. Il devra bien se tenir pendant trois ans. À défaut, il aura à purger trois mois d’emprisonnement. Jean Pascal Vadamalay, un habitant de Tamarin, était accusé, devant la Cour intermédiaire, d’avoir menacé d’incendier la Regimental Medical Unit de la SMF à Vacoas, le 16 mai 2009. Il serait entré, dans cette salle, avec un cylindre de gaz et a menacé de mettre le feu. Défendu par Me Rama Valayden, cet ancien officier de police avait plaidé non coupable. Le Dr Chandara Rao Naraidoo a relaté que le 16 mai 2009, il se trouvait dans la salle de consultation avec un patient, quand l’accusé y a fait irruption. Le témoin a souligné que Jean Pascal Vadamalay tenait à la main un cylindre à gaz. Il aurait ouvert le robinet du cylindre et aurait retiré une boîte d’allumettes de sa poche. Par la suite, il aurait crié. « Apel Missie Teeluck sinon mo eklat partou ». Le médecin aurait tenté en vain de le calmer. Cela aurait duré pendant une dizaine de minutes jusqu’à l’arrivée du Groupement d’intervention de la police mauricienne (GIPM). Les commandos ont pu maîtriser l’accusé. Ils l’ont emmené hors de la salle de consultation. Le médecin a fait ressortir que lorsque les éléments de la GIPM se sont intervenus, l’accusé n’a pas fait de résistance. Le prêtre Jean David Corrosio a expliqué que l’accusé est venu lui demander de l’aide. Ce dernier, dit-il, souffre énormément. Cela depuis que son frère s’était suicidé. Il a affirmé que l’accusé était à la recherche d’un soutien spirituel. L’ancien officier de la SMF a été examiné par les psychiatres Pravin Buctowar et Vina Shakuntala Vencatasamy Appadoo. Ces derniers ont soutenu, dans leur rapport, que l’accusé était pleinement conscient. Il n’avait aucune hallucination, ni de problème de mémoire ou de jugement. La défense a appelé, à la barre des témoins, le psychiatre Taroonsingh Ramkoosalsingh. Il a déclaré en Cour que l’accusé était son patient depuis 2014 à l’hôpital Brown-Séquard. Le prévenu souffrait d’une dépression avec des tentatives de suicide dans le passé. En 2010, il a été mis en isolation à la suite d’une tentative de suicide. Depuis ce jour, dit-il, l’accusé est devenu claustrophobe. Il ne peut voyager seul. Jean Pascal Vadamalay a un casier judiciaire vierge. Il a fait 11 jours en détention provisoire. Prenant cela en considération et les divers témoignages, la cour lui a accordé la liberté conditionnelle.
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