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Marché de Moka : difficile cohabitation entre le conseil et les maraîchers

Le ton monte entre le président du conseil de district de Moka et les occupants des étals du marché de l’endroit. Le premier nommé qualifie la situation qui prévaut au marché de Moka d’incontrôlable.

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« D’habitude, on entend plutôt à travers les médias, les récriminations des marchands de bazar qui se plaignent de la pauvreté, sinon l’absence des services d’entretien dont ils sont en droit de bénéficier. Force est de constater que notre marge de manœuvre pour assurer un entretien convenable et une hygiène impeccable au marché de Moka est très limitée, en raison de l’attitude peu coopérative des occupants des étals du marché », déplore Renganaden Sooben. Le président du conseil de district de Moka reste persuadé que sans la collaboration et la bonne volonté des locataires des étals, la situation n’évoluera pas.

Que reproche donc le conseil de district à ces marchands ? « Les étals du marché de Moka ont été attribués aux marchands en 2014, après un tirage au sort. Depuis, c’est la désorganisation totale dans leur manière de procéder. Chaque marchand bénéficie d’une table pour commercialiser ses produits. Ils doivent donc rester à leur étal respectif. Ils ne peuvent décider de travailler où bon leur semble dans le but d’attirer plus de clients », souligne Renganaden Sooben.

Comportement « agressif »

Les inspecteurs du conseil, eux, désapprouvent le comportement « agressif » des occupants des étals. « Il est quasi impossible de communiquer avec ces marchands sans s’exposer à un langage vulgaire. Comment trouver des solutions, pour le bien de tous, avec des gens qui ne souhaitent pas engager le dialogue et qui sont réfractaires à tout changement ? Je suis chargé du contrôle des marchés de St-Pierre, de Montagne-Blanche et de Quartier-Militaire. Je n’ai aucun problème avec les occupants des étals de ces endroits. En revanche, au bazar de Moka, le même sujet revient sur le tapis à chaque fois : l’absence de coopération des marchands qui font fi des règlements », regrette Renganaden Sooben.

Pour un meilleur entretien du bazar, il exhorte les personnes concernées à nettoyer leur emplacement. « C’est en travaillant de manière plus ordonnée qu’ils assureront une meilleure hygiène des lieux. Puis, il reviendra au conseil de district de trouver un entrepreneur pour assurer que l’endroit demeure dans un état impeccable. Les occupants des étals se plaignent d’un manque d’entretien : qu’ils balayent déjà devant leur étal, le reste viendra… »

 

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