Le procès intenté à Salim Muthy, Eddy Sadien, Fleurette Casimir et Aurela Edouard s’est poursuivi en cour correctionnelle de Port-Louis, ce lundi 13 février, devant la magistrate Manjula Kumari Boojharut. Ils sont accusés d’avoir participé à une manifestation jugée illégale le 4 mars 2010, au bâtiment Renganaden Seeneevassen, à Port-Louis. Trois témoins ont été appelés lors de la séance. La prochaine audition st prévue en cour correctionnelle de Port-Louis le 14 mars prochain.
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Lundi, le travailleur social Salim Muthy a été catégorique : son arrestation survenue le 4 mars 2010 à Port-Louis entourant une manifestation jugée « illégale » était arbitraire et injuste. Il estime qu’il a uniquement apporté son aide aux planteurs qui avaient déjà entamé une grève de la faim quelques jours avant l’incident.
Dans leurs dépositions, Fleurette Casimir et Aurela Edouard indiquent que ce jour-là, elles étaient venues apporter leur soutien à six grévistes qui se trouvaient devant le bâtiment du NPF. Elles maintiennent qu’en aucun cas elles n’ont participé à cette manifestation.
Eddy Sadien a lui aussi nié avoir participé à une quelconque manifestation ce jour-là. Il avance qu’il était uniquement venu soutenir les six grévistes, des planteurs de Riche-Terre, qui brandissaient des pancartes. Les terres de ces derniers avaient été réquisitionnées par l’État dans le cadre du projet Jin Fei.
L’inspecteur Ramkelawon, affecté au Central Criminal Investigation Department, a été appelé à la barre des témoins. Interrogé par Salim Muthy, l’officier a acquiescé face à l’argument selon lequel les six grévistes n’avaient pas été identifiés lors de l’enquête policière. Salim Muthy a avancé que « son arrestation était arbitraire et injuste ». Déclaration que le policier a réfutée.
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