Il voulait manifester à l’intérieur de l’hémicycle mais en a été empêché par des policiers. Atma Shanto, président de la Fédération des travailleurs unis, a tenté un coup d’éclat à la reprise des travaux parlementaires, mardi. Il voulait brandir au sein de l’hémicycle une pancarte portant l’inscription : « Our Republic in danger : Attack against workers’ constitutional rights by bosses », mais il n’a pu aller au bout de son geste.
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Invité par la Speaker de l’Assemblée nationale à assister à la reprise parlementaire, Atma Shanto s’est vu refuser l’accès au sein de l’hémicycle par des policiers en poste dans l’enceinte parlementaire. Il ne portait pas de veste mais uniquement une cravate.
Il n’a pas été autorisé non plus à entrer à l’intérieur du Parlement avec un sac contenant sa pancarte. Le syndicaliste a dû se contenter de l’exhiber à l’extérieur pendant environ 45 minutes.
« J’étais prêt à subir les conséquences de mon acte, car il y a des attaques sans précédent contre la liberté et la démocratie syndicale. Le droit de se syndiquer est un droit constitutionnel et il est bafoué », explique Atma Shanto. « », ajoute-t-il en précisant qu’il était conscient du fait que manifester dans l’hémicycle l’aurait exposé à une peine de trois mois de prison.
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