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Maison saccagée des parents du Tiktokeur Tazlim Hussen : sabres, samouraï, arme à feu factice saisis par la MCIT South

Mahesh Bhageerutty, le présumé cerveau. Un des membres du gang.

Des progrès significatifs ont été réalisés dans le cadre de l’enquête policière sur la maison saccagée des parents du Tiktokeur Tazlim Hussen à Vallée Pitot en septembre 2022. Lors des perquisitions effectuées au domicile de certains suspects ces derniers jours, l’escouade dirigée par le surintendant Vikash Seebaruth de la Major Crime Investigation Team (South) a mis la main sur des armes qui auraient été utilisées lors des incidents violents. La police a mis sous-scellés des armes tranchantes et un revolver factice.

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Les six membres de ce gang, qui sévissent dans la capitale ainsi que dans la région de Terre-Rouge, nommément Meeraj Bhageerutty, Assar Bhageerutty, Yousha Peeroo, Nasif Hossenbacus, Fardeen Buckhossen, Gilbert Anamakatoo et Noorani D, demeurent en détention. Deux d’entre eux ont déjà été transférés en prison. La police soupçonne Meeraj Bhageerutty d’être le cerveau de cette bande de malfaiteurs présumés.

Lors de leurs interrogatoires, les cinq suspects arrêtés et inculpés provisoirement de «Damaging Property By Band» devant le tribunal de Port-Louis, ont chacun expliqué leur rôle lors de cette expédition punitive. 

Ils ont expliqué qu’ils s’étaient rendus sur place à bord d’une voiture. Puis, sur les ordres du meneur de ce gang, Meeraj Bhageerutty, ils ont sorti des armes pour saccager violemment la maison de Tazlim Hussen. Plusieurs panneaux de vitres ainsi que la voiture de la marque BMW du Tiktokeur avaient été saccagés.

Au moment de cette démonstration de force, seule la mère de Tazlim s’y trouvait. Son époux était à la mosquée pour la prière du matin. «Zot in ouver mo laport lentouraz ar kout pie. Zot inn kraz partou. Mo lamin lipie ti pe tranble. Monn rant andan monn ferm mo laport», a décrit la mère du Tiktokeur, terrorisée par le mode opératoire de ce gang, dont les membres étaient masqués au moment de l’assaut.

Le dénommé Tazlim, personnage très controversé sur les réseaux sociaux, est établi en Grande-Bretagne. À l’issue de la comparution des quatre suspects mardi, le présumé cerveau, Meeraj Bhageerutty, est revenu sur cette attaque : «Sa dimounn la abitie zour dimounn, maltret dimounn lor Facebook. Mo pe koopere avek la polis. La polis pe fer so travay». Les quatre suspects qui ont comparu mardi, Meeraj Bhageerutty, Assar Bhageerutty, Yousha Peeroo et Gilbert Anamakatoo, étaient sous forte escorte policière de la Special Supporting Unit (SSU).

Ce gang a été démantelé après qu’un de ses membres, un dénommé Noorani D, a tout révélé à la police. Fin août dernier, il avait été admis à l’hôpital après avoir été agressé par des membres de ce gang. 

À la police, il avait relaté les circonstances de son agression à la main lorsqu’il a menacé le chef de la meute de tout dévoiler à la police. Des menaces qu’il dit avoir brandies parce qu’il n’a pas été rémunéré pour sa participation à l’attaque. La police dispose d’informations selon lesquelles le chef de ce gang a obtenu la somme d’un demi-million de roupies pour semer la terreur chez les parents de Tazlim. La MCIT approfondit son enquête en vue de remonter jusqu’à l’instigateur de cette attaque.

  • Leal

 

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