Le gouvernement élabore un plan directeur national dans la lutter antidrogue, avec l’aide de l’ONU. Une décision favorablement accueillie par les travailleurs sociaux.
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Le dossier était sur la table du Conseil des ministres vendredi. Le gouvernement souhaite adopter une approche intégrée pour traiter efficacement le problème de la drogue à Maurice. Pour l’aider, il sollicite la collaboration de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
« C’est une réponse au cri du cœur des associations œuvrant dans ce secteur », déclare Kadress Runghen du Groupe A de Cassis. Ce dernier souhaite que tous les travailleurs de terrain soient parties prenantes du projet. « Tous les aspects de la toxicomanie devraient être considérés, de la prévention à la répression, en passant par la réduction des risques et les traitements. » Saluant l’aide de l’ONU sur ce dossier, le travailleur social lance une mise en garde pour que le plan ne soit pas calqué sur des modèles internationaux. « Il faut réunir toutes les compétences locales pour aboutir à un résultat adapté au contexte mauricien. »
Même accueil favorable du côté du centre Idrice Goomany. Son directeur, Imran Dhunnoo, rappelle que le dernier plan directeur de lutte antidrogue remonte à 2004-09. Soulignant l’importance de ce plan, Imran Dhunnoo préconise une étude en amont sur la prévalence de la drogue à Maurice. « Il faut une vision précise de toute la chaîne, de l’offre à la demande et l’évolution de la consommation. »
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