Luciano Armel et le Travellers Band: une balade entre jazz et variétés

C’est un quintet issu d’univers musicaux différents, mais réuni par la seule passion de la musique.

À l’exception de Luciano, fils de Mario Armel, les quatre autres musiciens du Travellers Band sont de parfaits inconnus. Mais, il ne faut pas s’y tromper, la culture musicale et leurs références ne les lèguent pas en arrière-garde. Nous les avons rencontrés en répétition à Sainte-Croix. Luciano Armel et Joël L’Eveille sont tous deux chanteurs et instrumentalistes. Le premier est batteur et le second, guitariste, mais tous deux n’hésitent pas à donner de la voix lorsque l’occasion se présente. Luciano puise dans le répertoire d’Al Jarreau alors que Joël s’étale sur quatre générations, de Paul Anka à Christophe Mae, en passant par Francis Cabrel et Dire Straits. À la guitare solo, Jean-Paul Sababajee, un joyeux farceur, se cherche du côté de Carlos Santana, Hank Marvin et Mark Knopfler, entre autres. « Au départ, concède-t-il, il n’était pas évident de trouver une cohérence entre nous, chacun avec ses influences. Mais, on a fini par trouver des morceaux qui nous rassemblent, notamment du ‘soft rock’, des ballades ou des morceaux de jazz, sans oublier le sega. » Gilbert Emmanuel Boivin, à la basse, est, lui, chargé d’imposer un tempo aux morceaux. « Comme nous ne sommes pas une formation de jazz, mon jeu n’est pas spectaculaire, mais dans certains morceaux, comme ‘Hotel California’, ‘Nikita’ ou encore ‘The Final Countdown’, c’est la basse qui imprime un véritable rythme à ces morceaux ». Pianiste du groupe, Eric Jacquette, un peu à la manière d’un Jon Lord, au temps de sa splendeur au sein de Led Zeppelin, contribue, lui aussi, à donner des tons aux morceaux joués. À ce jour, le Travellers Band n’a pas encore produit de CD ; les membres doivent encore travailler à un son particulier, sans oublier l’investissement financier, qui va de pair. « Grâce aux répétitions et aux concerts auxquels nous participons, nous sommes sur la bonne voie », explique Luciano Armel.