Lors d’une opération antidrogue à Rodrigues : une retraitée belge accusée d’agression sur un policier

Une opération de la brigade antidrogue de Rodrigues a mené à l’arrestation d’une retraitée belge et de son compagnon. Les policiers ont saisi des semences de gandia et du papier à rouler. La femme est aussi sous le coup d’une accusation d’agression sur un policier.

Une Belge de 66 ans a été épinglée par la brigade antidrogue (Adsu) de Rodrigues. Lors d’une opération, le dimanche 22 janvier, les hommes du sergent Perrine ont saisi du papier à rouler et des semences de cannabis chez cette ressortissante étrangère à Pointe-Coton. Elle vit en concubinage avec un Rodriguais depuis quelques années. 

Dans la journée du lundi 23 janvier, son compagnon, âgé de 52 ans, a été interpellé. Il est sous une inculpation de possession de drogue. Quant à la Belge, elle fait l’objet d’une accusation de « Molesting Police Officers » et possession de semences de cannabis. 

Il ressort que le Rodriguais a tenté de dédouaner la Belge. « Les semences de cannabis m’appartiennent », a-t-il dit aux officiers de l’Adsu. Mais cela ne les a pas convaincus. D’autant qu’en 2022, elle avait été épinglée par l’Adsu de Rodrigues pour culture de cannabis hydroponique. Elle fait l’objet de deux accusations provisoires de délit de drogue. 

Lundi, après sa comparution devant le tribunal de Port-Mathurin, le Rodriguais a retrouvé la liberté contre une caution de Rs 3 000. 

Dans l’après-midi du dimanche 22 janvier, après l’opération de la brigade antidrogue, un membre de l’unité a voulu faire une déposition pour agression contre la retraitée belge. Mais selon le policier, dans une entrée à l’Adsu, les agents du poste de police de Grande-Montagne auraient refusé d’enregistrer sa déposition. 

Le QG de l’Adsu mis au courant

Le quartier général (QG) de la brigade antidrogue aux Casernes centrales a été informé que des policiers du poste de Grande-Montagne n’auraient pas accepté d’enregistrer la déposition d’un limier de l’Adsu pour « Molesting ». Après avoir essuyé ce refus, le policier en question a alerté les responsables de la brigade antidrogue via une correspondance. 

L’on apprend que cette affaire fera l’objet d’une enquête interne dans un premier temps. « Nou bizin etablir kifer e dan ki sirkonstans lapolis Grande-Montagne inn refiz pran depozision enn polisie l’Adsu », confie une source proche du QG de la brigade antidrogue.