Au Loreto College Curepipe, une trentaine d’élèves ont été sanctionnées pour des comportements jugés inappropriés, déclenchant une vive polémique. Elles ont été exclues temporairement pour une durée d’un jour ou de trois jours après une enquête de la direction de l’établissement. Celle-ci assure que les sanctions étaient nécessaires et que les commentaires ayant inondé les réseaux sociaux sont infondés.
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«Ce n’est pas l’élève qu’on sanctionne, mais le mauvais comportement... » Réaction de Sr Marie-Ange, co-responsable de l’institut de Lorette par rapport à la sanction infligée lundi dernier à une trentaine d’élèves du Loreto College Curepipe, exclues temporairement pour une durée de trois jours ou d’une journée. La direction de l’établissement a pris cette décision après une enquête menée sur certains comportements jugés inadmissibles au sein du collège.
Les tensions ont éclaté après qu’un groupe d’élèves a été réprimandé pour un usage prolongé des toilettes durant la dernière période scolaire. Sr Marie-Ange tient à préciser qu’il n’a jamais été question de fermer les toilettes, contrairement aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux et qui ont suscité la polémique.
La direction du collège, en concertation avec les Heads of Section, a rencontré les élèves concernées à plusieurs reprises pour comprendre la situation et entendre leurs préoccupations. « Le personnel enseignant a joué un rôle crucial pour maintenir l’ordre. Malgré tout, un groupe d’élèves a provoqué un désordre, allant jusqu’à casser l’alarme à incendie, ce qui a semé la panique dans toute l’école. Nous rassurons les parents : tous les membres de la direction veillent au bien-être des élèves et souhaitent la collaboration des familles », précise Sr Marie-Ange.
Cependant, un parent d’élève déplore un manque de communication de la part de la direction du collège. Il estime que les jeunes filles, bien qu’elles ne doivent pas être exemptées de sanctions, ont besoin d’un encadrement adéquat et de dialogue. Il explique que lundi, il a reçu un appel du secrétariat pour l’informer de la sanction infligée à sa fille. Il s’est rendu au collège pour demander des explications.
« Nous avons en face de nous des jeunes filles qui souhaitent être comprises et soutenues. Je ne dis pas qu’il faut les laisser faire des bêtises, mais il faut un encadrement adéquat. Il aurait été préférable d’inviter les parents concernés pour discuter de l’incident et de la suite à donner. Le manque de dialogue existe malheureusement au sein du collège », explique ce père.
Depuis que l’affaire a éclaté la semaine dernière, les réseaux sociaux regorgent de commentaires de parents et d’élèves. Sr Marie-Ange qualifie certains de ces commentaires comme étant « déplacés, exagérés et infondés » les commentaires faits sur les personnes nommées, la direction et le collège, estimant qu’ils portent atteinte à la réputation de l’établissement et de la direction.
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