Cinq jours après le naufrage du speedboat Extasea sur la côte-est de l’île Sœur, l’Anti Drug Smuggling Unit du Nord a retrouvé son propriétaire. C’est un habitant de la capitale qui a été interrogé par les hommes de l’assistant surintendant Jhurry. Il a expliqué qu’il a vendu le bateau. Il a produit des documents qui attestent qu’il avait informé la Tourism Authority de cette vente. Il a dit qu’il ne savait pas que cette embarcation était allée à La Réunion. Après son interrogatoire, il a été autorisé à partir. Les enquêteurs ont demandé à la Tourism Authority si elle avait reçu une correspondance du propriétaire. L’Adsu de Grand-Baie tente de déterminer quelles sont les circonstances du naufrage de l’Extasea sur la côte-est de l’île Sœur. À ce stade de l’enquête, l’hypothèse privilégiée par la police mauricienne et la gendarmerie réunionnaise est celle d’une transaction de drogue qui a mal tourné.
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Vers 6 h 30, le jeudi 27 juillet, des pêcheurs ont informé la gendarmerie réunionnaise que l’Extasea s’était échoué à Rivière du Mât Les Bas, Saint-André. Le speedboat équipé de deux moteurs a été sérieusement endommagé. Huit bidons remplis d’essence ainsi que des cannes à pêche ont été retrouvées à son bord.
La partie est de l’Île Sœur, plus précisément le petit port de pêche de Sainte-Rose, est habituellement utilisé par les trafiquants de stupéfiants.
La gendarmerie réunionnaise de Saint-Benoît travaille de concert avec l’office antistupéfiants, pour déterminer si L’Extasea est lié à des activités illicites. Même si aucune trace de stupéfiants n’a été trouvée sur cette embarcation, la thèse d’un trafic de drogue inter-îles est jusqu’ici maintenue.
Des trafiquants mauriciens s’approvisionneraient en Zamal de l’île Sœur. Le prix se négocierait sur place à 1 000 euros le kilo.
Par ailleurs, la gendarmerie réunionnaise, la police nationale et la brigade anticriminalité s’assurent qu’il n’y a pas de ressortissants mauriciens suspects en situation irrégulière dans l’île Sœur.
Le 15 juillet 2023, au large de Saint-Benoît à La Réunion, un autre speedboat venant de Maurice avait fait naufrage. Aucun occupant et aucune trace de stupéfiants n’avaient été trouvés.
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