La décision de fermer les écoles les 10 et 11 mars a provoqué un sentiment de tristesse chez certains responsables d’écoles. Ils proposent que les célébrations entourant le lever de drapeau prévu pour le 11 mars soient reportées à la semaine prochaine. Les pâtisseries parlent de perte à hauteur de plus de Rs 25 000.
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Il est de coutume que le 11 mars soit un jour particulier pour tous les élèves mauriciens. Non seulement parce que les classes prennent fin à la mi-journée, mais parce que les élèves sont partie prenante dans une petite fête dans l’enceinte de l’école. Ils chantent, dansent, reçoivent des prix pour ceux qui ont brillé. On leur sert aussi du jus, des gâteaux et autres friandises. Tout ceci pour marquer les célébrations de la fête nationale.
Cette année, en raison d’une détérioration des conditions climatiques, tous les établissements scolaires (pré-primaires, les écoles primaires, les écoles secondaires, les écoles SEN (Special Education Needs), les centres d’enseignement technique et professionnel, incluant ceux du MITD et de Polytechnics Mauritius, sans oublier les institutions d’enseignement supérieur (incluant le MIE) sont fermés.
Il n’y a pas de fête sans gâteaux. Comme chaque année, les responsables des établissements passent commande auprès d’une pâtisserie. À La Petite Merfine de Vacoas, le propriétaire, Soogund Allybye, qualifie la situation de catastrophique. « Chaque année, les commandes de gâteaux pour les écoles se font au téléphone. Il n’y a pas d’à-valoir comme c’est le cas pour d’autres occasions. Cette année, avec le mauvais temps, toutes nos commandes sont annulées. Nous avons déjà préparé les bases et il n’y avait que le montage à faire, mardi, pour être distribués mercredi matin. »
Perte de Rs 25 000
Le propriétaire estime ses pertes sont estimées à plus de Rs 25 000 pour l’achat de farine et de beurre. Il avait déjà fait les bases pour des gâteaux comme les ‘napolitaines’, biscuits, tartes et autres. Par contre, à la pâtisserie Golden de Beau-Bassin, Jean Lam, le propriétaire, confie que l’annulation des commandes ne le dérange pas. En entendant l’annonce du Premier ministre, lundi après-midi, il a pu faire le nécessaire pour sauver ses commandes.
Les responsables des écoles sont unanimes. Le ministère de l’Éducation devrait considérer l’option de renvoyer les célébrations de la fête nationale pour un jour dans la prochaine semaine. Le maître d’école de la Cascavelle Govt School, Pradeep Ragoonath, soutient ceci: « Le lever de drapeau dans chaque école est une célébration importante pour les élèves. Ils sont sensibilisés sur le sens du patriotisme et du vivre ensemble.» Preetam Mohitram, le vice-président de l’association des recteurs et des assistants recteurs, abonde dans le même sens. Pour le recteur, il faut laisser aux élèves qui se sont préparés pour la fête la possibilité de démontrer leurs talents.
Pour sa part, un préposé du ministère de l’Éducation souligne que les responsables des écoles peuvent adresser leur demande au directeur de la zone pour planifier un autre jour pour les célébrations de la fête nationale.
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