- L’avocat Akil Bissessur avait été arrêté le 4 mai 2022. Il répond d’une accusation provisoire de « breach of Information & Communication Technologies Authority Act » devant le tribunal de Rose Hill. L’homme de loi est accusé d’avoir fait circuler la photo d’un policier sur sa page Facebook et d’avoir proposé une prime à la personne qui révèlerait l’identité du policier. Il voulait identifier le policier qui aurait brutalisé son client Louis Dominique Seedeeal. L’avocat avait retrouvé la liberté, le 5 mai 2022, après qu’il ait payé une caution de Rs 20 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 100 000. L’instance lui avait, d’autre part, imposé l’interdiction de publier quoi que ce soit sur les réseaux sociaux aussi longtemps que l’affaire ne soit pas terminée. Le tribunal avait également ordonné que l’avocat ne s’approche pas du déclarant : le policier. Le 24 mai 2022, Me Sanjeev Teeluckdharry, un des avocats de Me Akil Bissessur avait présenté une motion de radiation de l’accusation provisoire. Une audience dans cette affaire est prévue le 30 août 2022.
- Le tribunal de Rose Hill avait rayé, le 11 mai 2022, l’accusation provisoire de non-respect de l’Information and Communication Technologies Act contre l’avocat Akil Bissessur. C’était à la suite d’une motion de ses avocats, Mes Ashley Hurhanghee et Samad Golamaullee. L’avocat avait été arrêté en mars 2021, au lendemain du deuxième confinement. C’était après la circulation d’une bande sonore sur les réseaux sociaux, avec une voix attribuée à l’avocat. Elle annonçait un éventuel état d’urgence, en raison du nombre de cas de personnes contaminées par la Covid-19.
- Un mandat d’arrêt avait été émis, le 11 juillet 2022, par la chef juge Rehana Mungly-Gulbul contre Me Akil Bissessur et avait été annulé le même jour. L’avocat avait toutefois reçu un sévère avertissement de la chef juge. C’était dans le cadre d’une motion de Sherry Singh, l’ancien Chief Executive Officer de la Mauritius Telecom. Il demandait à l’instance judiciaire d’interdire à l’avocat Akil Bissessur de publier des aspects de sa vie privée sur les réseaux sociaux. C’était la deuxième fois que cet incident s’était produit. La première fois avait été le 9 mai 2022. L’avocat n’avait pas pu se présenter devant la Cour suprême à temps ce jour-là aussi. Un mandat d’arrêt avait été émis contre lui puis annulé. La motion de Sherry Singh était pour outrage à la Cour, la présence de l’avocat, cité comme défendeur dans la procédure, était impérative. Une audience dans cette affaire est prévue le 12 septembre.
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