La ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, est d’avis que ce projet de loi vient combler les lacunes de notre système. Toutes les agences, dit-elle, doivent collaborer afin de mettre les besoins de l’enfant en avant. « La protection de l’enfant exige une approche multisectorielle », a-t-elle indiqué. L’abus des enfants, poursuit-elle, est très sérieux. « Les études, ajoute la ministre de l’Éducation, démontrent que ceux qui ont tendance à abuser des enfants ont eux-mêmes été victimes de ces abus dans le passé. C’est un fléau qui touche toutes les couches sociales ».
« Les enfants maltraités, une fois adultes, présentent des troubles psychiques. La maltraitance a des répercussions énormes sur la société et sur la santé des enfants. Il y a également la responsabilité parentale. Les parents, plus que jamais, doivent être des modèles pour leurs enfants », demande-t-elle. Leela Devi Dookun-Luchoomun est d’avis qu’il nous faut « prendre le temps pour former les enseignants afin qu’ils puissent identifier les enfants à problèmes ».
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