• Le conducteur de 21 ans venait d’avoir son permis
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Triste fin pour Dharmajay Goodur, qui a fait carrière dans les forces de l’ordre. Mercredi 20 septembre, alors qu’il était à motocyclette, il a été percuté par un jeune conducteur à Beaux-Songes. Le policier, affecté au poste de Beau-Bassin, n’a pas survécu.
Rita Goodur, sa veuve, raconte qu’il s’était d’abord rendu à Bambous en quittant leur domicile, à Saint-Pierre. « Il a pris sa moto vers
9 heures pour se rendre au poste de police de Bambous pour une parade. Vers 10 heures, je l’ai appelé pour savoir s’il était bien arrivé », explique-t-elle.
« Je lui ai demandé à quelle heure il allait rentrer du travail. Lui-même ne le savait pas », poursuit-elle, au bord des larmes. À ce moment-là, elle était loin de se douter que c’était leur dernière conversation.
Au cours de la journée, elle a reçu un appel d’un proche lui annonçant que son époux avait été victime d’un terrible accident. « Il devait prendre ses fonctions dans le cadre des célébrations de Ganesh Chaturthi. J’ai reçu un appel m’informant qu’une voiture l’avait percuté… »
Selon les premiers éléments survenus après ce drame, la victime se trouvait sur la route principale de Beaux-Songes quand une Suzuki Swift l’a heurté. Un jeune de 21 ans était au volant. Le choc a été terrible. Le constable Goodur a été projeté sur l’asphalte. La police de Bambous a été dépêchée sur les lieux, ainsi qu’une ambulance. Ils ont constaté que le motocycliste avait des blessures multiples et était inconscient. Le personnel soignant a par la suite confirmé son décès.
Le jeune conducteur a été emmené au poste de police. Il s’avère qu’après vérification, il venait tout juste d’obtenir son permis de conduire le 15 septembre.
La disparition soudaine du policier plonge sa famille, de même que ses collègues dans une profonde tristesse. « Mon époux était toujours prudent sur la route. D’ailleurs, ses collègues qui ont visionné les images CCTV m’ont dit qu’il roulait tranquillement quand la voiture l’a heurté. Il était un époux attentionné et un père formidable. Il aimait son travail. Cela faisait 28 ans qu’il avait rejoint la force policière », dit la veuve le cœur lourd.
Ses collègues gardent de lui le souvenir d’un homme dévoué à son travail. « Il était courageux et intervenait peu importe la situation quand on avait besoin de lui. C’était un homme très respectueux. Il gardait toujours le sourire et parlait beaucoup de sa famille qu’il chérissait », explique un collègue.
Le policier laisse derrière lui ses deux fils, encore étudiants, son épouse, et les membres de la police en deuil. Ses funérailles auront lieu ce jeudi 21 septembre.
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