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Le point sur la situation au 19e jour de guerre entre Israël et le Hamas

Photo prise depuis la ville de Sderot, dans le sud d'Israël, le 25 octobre 2023, montre de la fumée s'élevant au-dessus du nord de la bande de Gaza à la suite d'une frappe israélienne, dans le cadre des batailles en cours entre Israël et le groupe palestinien Hamas.

La guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre en Israël, dont l'armée pilonne depuis en représailles la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste palestinien, est entrée mercredi dans son 19e jour. Voici les derniers développements.

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6.546 morts à Gaza
Depuis le début de la guerre, les frappes israéliennes ont fait au moins 6.546 morts, dont 2.704 enfants, et 17.439 blessés dans le territoire palestinien de la bande de Gaza, selon le ministère de Santé du gouvernement du Hamas.

102 morts en Cisjordanie
Plus de cent Palestiniens ont été tués en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre le 7 octobre, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne. La montée de la violence avait débuté dans ce territoire palestinien bien avant la guerre.

Frappes Israéliennes en Syrie
Huit soldats syriens ont été tués et sept blessés dans des frappes israéliennes dans le sud du pays, selon les médias officiels syriens. Selon l'armée israélienne, les frappes sont intervenues en réponse à des tirs en direction d'Israël mardi.

Israël a mené par ailleurs mercredi un nouveau raid contre l'aéroport d'Alep, le quatrième depuis le 7 octobre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et un responsable syrien.

Macron à Amman et au Caire
Le président français Emmanuel Macron poursuit mercredi un déplacement au Proche-Orient visant à prévenir une escalade militaire et à relancer le "processus de paix" pour la création d'un Etat palestinien.

Après des entretiens à Amman avec le roi de Jordanie il rencontre au Caire le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, selon l'Elysée.

Erdogan n'ira pas en Israël

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit renoncer à tous ses projets de déplacement en Israël et stigmatisé l'incapacité des Occidentaux à arrêter la guerre à Gaza. Il a aussi estimé que le Hamas n'était pas une organisation terroriste et que ses membres constituaient un "groupe de libérateurs".

Réunion Hezbollah-Hamas-Jihad islamique

Au Liban, le chef du Hezbollah libanais s'est réuni avec des dirigeants du Hamas et du Jihad islamique pour évoquer les moyens de soutenir ces mouvements palestiniens dans leur guerre avec Israël, a indiqué mercredi le mouvement pro-iranien.

Le Hezbollah a indiqué que les trois hommes ont évoqué ce qu'ils "doivent faire (...) pour permettre la victoire" et "arrêter l'agression sauvage" d'Israël.

Des économies déjà affectées

La guerre qui fait rage entre Israël et le Hamas affecte déjà les économies des pays voisins, a affirmé mercredi la cheffe du Fonds monétaire international (FMI) devant un forum d'investisseurs à Ryad.

"Regardez les pays voisins: l'Egypte, le Liban, la Jordanie, où les impacts sont déjà visibles", a déclaré Kristalina Georgieva.

Le "développement a reculé" à Gaza depuis 2007

Le développement "a reculé" dans la bande de Gaza depuis le début en 2007 du blocus israélien, a affirmé mercredi la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), jugeant "impossibles à définir" les conséquences économiques de la guerre entre Israël et le Hamas.

© Agence France-Presse

 

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