« Je n’ai pas de mots pour décrire l’acte qu’il a commis ». Ainsi, réagit le père du petit Ayaan, tué en novembre 2020 par son beau-père Sheik Mohammed All Ashar Sobratee. Il a fait cette déclaration à la presse ce soir après que le jury a trouvé le prévenu coupable du meurtre du garçonnet de deux ans à l’unanimité en cour d’assises.
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Le visage hagard, Adil Ramdoo poursuit : « Nou ankor pe soufer. Mem li pe al dan prizon li pou dan bien li. Se enn zanfan ki inosan. Nou pe anvi pou ki rezon linn bat sa zanfan la koumsa. Li pa ti enn zanfan dezordere, maleleve. Mo ress bet ».
Adil Ramdoo confie qu’il a dû suivre des traitements psychiatriques après avoir perdu son fils. Depuis, il doit prendre un des comprimés au quotidien, principalement des tranquillisants pour retrouver ses esprits.
Noushreen Beeharrry, la tante d’Ayaan, est tout aussi bouleversée. Elle souhaite « une punition sévère » pour le prévenu. « Saki li ti fer ek sa zanfan la pa fasil », lamente-t-elle.
Le crime a été commis le 12 novembre 2020 à Midlands. Sheik Mohammed All Ashar Sobratee, 24 ans, était poursuivi pour avoir battu à mort son beau-fils Mohammad Ayaan Moeen Ud Din G Ramdoo dit Ayaan. Défendu par Me Raouf Gulbul, il avait plaidé non coupable.
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