Nouveau rassemblement pour le Mouvement Ti Planter Cannes, le 15 février, au Domaine Reets à St-Julien d’Hotman. Face à l’inaction du gouvernement concernant leurs multiples revendications de novembre 2018, le mouvement revient à la charge. Les meneurs sont Pradeep Jeeha et Kreepalloo Sunghoon, le président de la Small Planters’ Association.
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Parmi les différentes revendications, le mouvement réclame un prix de vente de Rs 2 500 par tonne de canne à sucre (qui est coupée, chargée et transportée), contrairement aux Rs 1 400 que les planteurs perçoivent actuellement. « Les planteurs perdent Rs 1 000 par tonne de canne qui sont acheminées vers les moulins. Face à ce problème, nous ne pouvons ne pas réagir, d’autant que nous espérions que le gouvernement allait fixer les prix avant juin », soutient Kreepalloo Sunghoon. En conséquence de cause et par manque de moyens pour exploiter les terrains, ce dernier fait ressortir qu’il y a 27 000 arpents de terrain qui ont été abandonnés durant ces dix dernières années.
Par ailleurs, le mouvement a commenté le Fact Finding Committee sur le Sugar Industry Fund Board (SIFB). Ils indiquent que les planteurs ont eu un manque à gagner énorme et qu’au final ces derniers doivent être indemnisés par l’organisme. Ils sont aussi revenus à la charge contre le Mauritius Sugar Syndicate (MSS), montrant leur manque de confiance envers cette institution. « Comment se fait-il que chaque année, le MSS voit ses dépenses augmentées et ses revenus diminuer » s’étonne le président de la Small Planters’ Association, Kreepalloo Sunghoon.
Le but de cette rencontre était aussi d’établir un calendrier de travail cette pour les petits planteurs. 150 coopératives, qui sont actives, ont été invitées ainsi qu’une soixantaine de ‘free-planters’.
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