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Le Grand Journal: vifs échanges entre Bachoo et Dayal

Après les inconvénients provoqués par les pluies torrentielles de ces derniers jours, l’heure était à la réflexion sur le plateau de RadioPlus. Les invités sont revenus sur les causes des inondations et des solutions possibles. Quelles leçons tirer des pluies torrentielles qui ont paralysé le pays cette semaine et que faut-il faire? Les invités de Jean-Luc Émile, sur le plateau du Grand Journal de RadioPlus devaient répondre à cette question, jeudi, mais l’émission a donné lieu à un affrontement verbal entre Anil Bachoo, ministre des Infrastructures publiques sous l’ancien régime, et Raj Dayal, l’actuel ministre responsable de la gestion des catastrophes naturelles. Les deux hommes ne se sont pas ménagés, défendant chacun son bilan et blâmant l’autre pour les problèmes provoqués par les grosses averses. C’est Raj Dayal qui a déclenché les hostilités: «À Canal Dayot, si nous avions laissé les choses telles qu’elles étaient, les riverains  se seraient noyés.» Anil Bachoo qui suivait l’émission a rétorqué à travers le téléphone. «Les flash floods étaient un phénomène nouveau dans le monde entier », explique ce dernier en se référant aux inondations meurtrières de 2013, « nous avions été pris au dépourvu.» Le ministère  dont il avait la responsabilité avait initié des travaux à travers l’île, a rappelé l’ancien ministre. «Un montant de Rs 37 millions avait été prévu pour des travaux à  Fond-du-Sac, mais on n’a pas pu aller de l’avant à cause des procédures entourant l’acquisition obligatoire de certaines parcelles de terre», a soutenu l’ex-ministre. «Sa montre ou inefikasite! Mwa zordi, kot mo anvi mo rentre », rétorqua alors Raj Dayal, déclenchant par la même occasion des éclats de voix entre les deux hommes, engagés dans ce qui avait tout l’air d’être un dialogue de sourds. Anil Bachoo accuse Raj Dayal de ne procéder au nettoyage des rivières qu’après les inondations. Ce que récuse ce dernier qui soutient que de tels travaux avaient dans le passé été «bâclés». «Nous avons géré la situation avec efficacité. Il n’y a pas eu de victime, alors qu’il y a eu des morts  en 2008 et 2013. Je n’ai  pas de cadavres sur ma conscience!» Outre les pointes lancées contre Anil Bachoo, Raj Dayal s’est attardé sur certains de ses projets : un Memorandum of  Understanding signé avec les Pays-Bas pour la gestion des inondations et la création d’un centre de gestion de crises moderne qui «coûtera plusieurs millions» et qui, selon lui, permettra de suivre l’évolution de la situation  en temps réel.
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