Actualités

Le Grand Journal - Jack Bizlall : «Le financement des partis par le privé va devenir légal»

Jack Bizlall

Ces projets de loi qui font reculer le pays. C’est ainsi que Milan Meetarbhan et Jack Bizlall ont qualifié les trois projets de loi : sur la réforme électorale, sur le financement des partis politiques et sur la déclaration des avoirs. Ils étaient les invités de Terrence O’Neill et de Ruzayna Beegun sur le plateau du Grand Journal de Radio Plus, mardi.

Publicité

Le financement des partis est, selon Jack Bizlall, un pas en arrière. Il souligne qu’il est pour le fait que l’État rembourse les frais d’imprimerie des programmes des partis. Toutefois, il est contre le fait que le financement des partis par des compagnies privées devienne légal. « Je n’ai aucun respect pour Pravind Jugnauth… Il vient mettre quatre points importants dans un seul panier… Pravind Jugnauth n’a jamais été impliqué dans la lutte. » Jack Bizlal demande à la population de descendre dans la rue pour contester ces lois.

 Jack Bizlall s’en est également pris à Paul Bérenger. Selon le syndicaliste, le leader du Mouvement militant mauricien (MMM) ne conteste pas la nouvelle formule du best loser mais conteste le nombre de sièges additionnels. Jack Bizlall n’est pas d’accord avec la proposition que ce soit les leaders des partis qui choisissent les meilleurs perdants. Pour lui, « c’est du jamais vu dans une république ».

Milan Meetarbhan souligne, en tant que constitutionaliste, que ce sera pire qu’avant. « 50 ans après l’indépendance, il y aura des élus au Parlement qui ne seront pas choisis par une institution, mais par un leader politique. » Concernant l’utilisation d’un référendum pour décider d’une réforme, le constitutionaliste souligne qu’il ne faut pas craindre la décision du peuple et se baser dessus pour ne pas en organiser un.

« Le peuple doit avoir son mot à dire », soutient-il. Il souligne qu’avec la réforme, il y aura trois types de députés et l’un d’entre eux entrera au Parlement sans critère établi par la Constitution. La formule actuelle est inéquitable, car des partis avec 33 % des voix peuvent se retrouver sans sièges. Il estime qu’une réforme doit venir abolir cette pratique.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !