L'ancien ministre chargé du droit des femmes dans le gouvernement de New Delhi, limogé à cause d'une supposée « sex-tape » , vient d'être arrêté à la suite d'une plainte pour viol, a annoncé un enquêteur dimanche.
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Sandeep Kumar a été arrêté samedi, peu après avoir été démis de ses fonctions de ministre du droit des femmes et des enfants de la région qui couvre la capitale indienne. Une vidéo, qui le montrait en train d'embrasser deux femmes, s'est retrouvée entre les mains de la télévision locale.
« Il a été arrêté à la suite d'une plainte déposée par l'une des femmes qu'on voit dans la vidéo. Elle accuse Kumar de l'avoir violée. L'enquête ne fait que commencer » , a déclaré à l'AFP Vikramjit Singh, commissaire adjoint de la police de New Delhi.
La plaignante, qui ne peut être identifiée pour des raisons légales, une femme mariée, accuse l'ancien ministre d'avoir mis des sédatifs dans son verre avant de l'agresser sexuellement, a ajouté le policier.
Les faits se seraient produits l'année dernière au domicile de Sandeep Kumar. La plaignante affirme que le ministre lui avait promis entre autres un emploi.
La seconde femme qui figure dans la vidéo n'a pas encore été identifiée, a ajouté le porte-parole, déclarant que la police cherchait à recueillir son témoignage.
La vidéo de neuf minutes a été envoyée mercredi soir à une chaîne de télévision locale et au chef de l'exécutif de New Delhi, Arvind Kejriwal, qui a immédiatement limogé son ministre.
Dans quelques extraits diffusés par la télévision, on voit le ministre sur un lit vêtu seulement d'un short, en train d'embrasser une des deux femmes.
La presse locale a rapporté que sur d'autres extraits il a été filmé en train d'avoir des relations sexuelles avec l'une d'elles.
M. Kumar, marié et père d'un enfant, a démenti toute inconduite et affirme que la vidéo a été montée de toutes pièces pour ternir son image politique.
Le mouvement Aam Admi (AAP), le parti au pouvoir à New Delhi dirigé par Arvind Kejriwal, champion de la lutte contre la corruption, a défait le BJP du Premier ministre indien Narendra Modi lors des élections l'année dernière dans la capitale.
Mais certains de ses parlementaires se sont retrouvés englués dans des scandales, y compris des accusations de viol, de tentative de meurtre et de corruption.
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