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L’ambassade de France ciblée: zoom sur les images de l’incident

Le Défi Plus est en présence des images des enregistrements vidéo des incidents contre l’ambassade de France et l’hôtel Le St-Georges, lundi dernier. L’on peut voir l’un des tireurs prenant la fuite avec une arme à feu. La police explore toutes les pistes pour remonter jusqu’aux suspects. Les images de l’attaque contre l’ambassade de France et l’hôtel Le St-Georges, lundi soir, proviennent de différentes caméras de surveillance de la région. Le Défi Plus est en présence des enregistrements vidéos. Dans une vidéo de 15 secondes, provenant  d’un commerce du coin, on aperçoit deux hommes devant l’ambassade. Ils courent en direction de la rue Labourdonnais. L’un d’eux tient un fusil. Ces deux hommes portent des gants. Sur une image, on voit clairement le pavé longeant la façade de l’ambassade de France. De toutes les images en possession de la police, celle-si serait d’une qualité supérieure.Une analyse laisse penser que l’arme à feu en possession d’un des malfrats est un  fusil à canon scié. Cela aurait été fait pour le rendre plus maniable. Une autre vidéo montre trois hommes de dos. Cette scène a été filmée à la rue St-Georges. Dans la vidéo, on aperçoit  les trois hommes prenant leurs jambes à leur cou. Deux sont sur la droite et le troisième sur la gauche. Ils foncent dans la rue Poivre avant de disparaître. L’expertise de l’IT Unit a été sollicitée pour rehausser la qualité des images.

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Outre ces deux vidéos, les enquêteurs ont également visionné d’autres enregistrements ayant été filmés aux environs de l’ambassade. Il nous revient qu’un enregistrement, effectué à la rue St-Georges, non loin de l’église Immaculée-Conception, a permis à la police de savoir qu’un des trois hommes était venu en éclaireur. Une demi-heure avant les incidents, l’homme faisait le va-et-vient entre les feux de signalisation se trouvant dans cette rue en direction de l’ambassade de France. Il grillait cigarette sur cigarette. Les enquêteurs analysent d’autres images pouvant les aider à mieux comprendre le mouvement de cette bande qui dit avoir agi au nom de l’État islamique.
 

Le PM et l’ambassadeur tiennent un langage d’apaisement

Après les coups de feux tirés devant l’ambassade de France et l’hôtel St-Georges, ainsi que les graffitis pro-État islamique, le langage des principaux concernés appelaient à l’apaisement. Le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, ainsi que l’ambassadeur de France, Laurent Garnier, ont, tous deux, tenu à rassurer, tout en tenant un langage ferme. Après les faits de lundi, le Premier ministre a profité de la séance parlementaire du mardi 31 mai pour faire une déclaration au sujet de l’incident. « Je ne laisserai personne jouer avec la stabilité et l’harmonie du pays !  » a assuré le chef du gouvernement devant les membres de l’Assemblée nationale. Tout en mettant en garde les « fautifs et contrevenants », SAJ a demandé à ce qu’on n’attribue aucune « interprétation disproportionnée à ces incidents  ». Dans ses déclarations à la presse, Laurent Garnier, ambassadeur de France, a également tenu à rassurer. « Il ne faut pas céder à la peur et à l’intimidation. Il faut rester prudent et vigilant. Nous allons continuer à rendre service », a-t-il assuré. L’ambassadeur a indiqué qu’il avait informé son ministre aux Affaires étrangères de la situation et reste en contact avec les forces de police mauriciennes.
 

Un Réunionnais: « J’ai cru que c’étaient des pétards »

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"18474","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-31544","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Reunionnais"}}]] Il était présent à l’hôtel Le St-Georges lundi lorsque des coups de feu ont éclaté dans le bâtiment et devant l’ambassade de France. Le Réunionnais, Denis Poullet, nous en dit plus.  « Il était vers 2 heures du matin. J’ai entendu deux détonations. J’ai d’abord pensé que des jeunes faisaient éclater des pétards. J’ai entendu deux détonations. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Lorsque je me suis réveillé, je n’ai vu personne». Et d’ajouter : « C’est au matin, en voyant les policiers, que j’ai compris que des coups de feu avaient été tirés en direction de l’hôtel ».
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