Le label bio est au cœur du plan du ministère de l’Agro-industrie pour le secteur non-sucre.
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Avec l’aide des experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le ministre Mahen Seeruttun espère boucler un projet de loi visant à mettre sur pied un label bio officiel géré par une autorité. Toutefois, pour une production importante, il faudra attendre plusieurs années afin que la transition se fasse en douceur. « Il nous faut une législation pour un vrai label bio géré par une autorité », explique Mahen Seeruttun, ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire. Et d’ajouter : « Nous y travaillons avec le MSB (Mauritius Standards Bureau) et des experts de la FAO. » Les experts des Nations unies devront remettre leur rapport, qui mènera directement au texte de loi. Le projet de loi, estime Mahen Seeruttun, pourrait être présenté à l’Assemblée nationale en juin 2016 et le label bio lancé dans la foulée. « Mais pour une production bio à grande échelle, cela prendra plus de temps », précise le ministre. La raison est que cela prend en moyenne trois ans avant qu’une terre sous pesticides en soit débarrassée, selon les experts du ministère de l’Agro-industrie. « Il faudra procéder par étapes car à grande échelle, ce sera difficile d’avoir des champs sans traces de pesticides. Il faudra d’abord se tourner vers l’agriculture raisonnée », explique Mahen Seeruttun. Durant cette transition, selon le ministre, les pesticides seront utilisés à dose réduite avant de disparaître pour de bon.
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