La Noël des sportifs

La Noël est un moment magique. Les sportifs aussi font plaisir à leurs enfants et à leur famille, chacun à sa façon. Reportage.

Fabrice Bauluck

Après avoir neutralisé Rafaël Spin lors du championnat du monde hongrois, Fabrice Bauluck, le prince du kick-boxing, aura à faire face à une… liste de cadeaux. Car son « champion » à lui, Klinswaynn (5 ans), veut plein de choses. « Avec l’aide de sa maman Kelly-Anne, Klinswaynn a soumis une liste de cadeaux avec un ordre de priorité », explique ce résident de Roches-Brunes.

Les demandes de Bauluck junior sont une montre Kiddy Zoom, un drone et une bicyclette. Mais son père investira « surtout dans son matériel scolaire ». Après le traditionnel déjeuner avec les proches, Fabrice Bauluck va jouer avec son petit. « On va sortir en début de soirée pour dîner. C’est un jour spécial pour mon fils et mon épouse. »

Bernadette Perrine

Bernadette Perrine, la redoutable lanceuse de javelot, fait attention à son porte-monnaie. Elle a trois « amours » à couvrir de cadeaux : Maëva (18 ans), Aninya (14 ans) et Dwayne (12 ans). « Mes enfants sont grands et ils ont presque tous les jouets que des enfants et des adolescents peuvent demander, sans extravagance aucune. Donc, ils se sont rabattus sur des cellulaires pour la Noël. »

Cette résidente de Baie-du-Tombeau compte acheter deux téléphones portables et en avoir quatre, avec la formule « un acheté, un offert ». Sinon, chez la famille Perrine, un déjeuner suivra la messe et ce sera la fête dans la soirée. « On fera une grillade de sanglier, on va prendre un verre et les chants et danses s’ensuivront, j’aime valser avec mes enfants », explique cette admiratrice de Bob Marley et de Kate Winger.

Anabelle La Providence

La judokate internationale Anabelle La Providence sait comment elle fêtera Noël 2017. « D’abord et surtout avec notre fils Keyan, un amour âgé de quatre ans », s’empresse-t-elle de dire. « Traditionnellement, comme dans beaucoup de foyers mauriciens, il y aura le déjeuner familial, peu après la messe. Dans l’après-midi, la famille se réunira à Bambous chez une tante. Sinon, à la maison, Keyan m’aidera à décorer l’arbre de Nöel et s’amusera avec la bûche de Noël (rires), sous l’œil avisé de son père Ludovic, dit la résidente de Cassis. Son ‘petit prince’ s’habillera en short-bretelles et t-shirt. Concernant son cadeau, Anabelle n’a pas encore décidé. « Il a pas mal de jouets, de voitures et même des trucs éducatifs. Donc, j’attends sa demande. »

Richarno Colin

Le boxeur Richarno Colin ne veut pas faire croire à ses trois « médailles d’or », soit ses trois enfants, que c’est le Père Noël qui leur apportera des jouets. « D’abord, je ne fête pas la Noël car pour moi, et cela n’engage que moi, il n’y a aucune logique et de rationalité derrière le Père Noël. Au contraire, on aurait dû faire comprendre aux enfants que ce sont les parents qui bossent dur et qui triment, afin de leur accorder des cadeaux, des jouets, des vêtements, de la nourriture, etc. »

Alors, comment les Colin passeront-ils le 25 décembre ? « Avec mon épouse Selvany, mes enfants Amandine (9 ans), Keegan (6 ans) et Iniesta (4 ans), dans l’intimité familiale. Mon épouse et moi achèterons des cadeaux qui répondent à des besoins. On pourrait aller dîner et on profitera pleinement de ce jour férié », ajoute-t-il.

Jason Selmour

Jason Selmour, le prometteur footballeur de La Cure Sylvester SC, aura fort à faire pour la Noël 2017. Car, en face de lui, se trouve Messi. C’est avec Maysan Messi, son fils de six mois, et sa femme Estelle qu’il passera la Noël. « Ce sera extraordinaire de passer pour la première fois la Noël avec notre fils », dit l’habitant de Résidence Briquetterie, à Sainte-Croix.

« Bien sûr, Messi sera le centre d’attraction en ce jour, même s’il ne peut que grignoter le rôti de dinde et la bûche de Noël. Il aura droit à une voiture téléguidée comme cadeau-vedette et des petits trucs, ballons, confettis, trompette, de quoi l’égayer », poursuit-il.

Saleem Moosa

Pas fêtarde, la famille Moosa s’arrangera, afin d’être ensemble le dimanche 24 décembre. Pas pour une partie de snooker, mais pour un dîner en leur résidence, à Quatre-Bornes. Toutefois, Faraz (20 ans) manquera à l’appel car le cadet de Saleem Moosa étudie à la Sorbonne, en France.

« Sinon, je dînerai avec mon épouse Nabila, Salman, l’aîné de mes enfants et le benjamin Shaariq . Pas obligatoirement un rôti de dinde et certainement pas d’alcool. Mais un ‘kawsé’, ‘beef paaey’, ‘kashmiri rice’, ‘pharata’, ‘naan’ et du ‘takkar’. Ce qui sera suivi d’un ‘halwa’ de carottes ou de la glace », indique l’ancienne vedette du Scouts Club et du Sunrise FC. « Franchement, à son âge, l’aîné n’exige pas grand-chose. Shaariq, le benjamin, a tendance à le devancer », poursuit-il.

Rye Joorawon

L’âme romantique du jockey Rye Joorawon se manifestera les 24 et 25 décembre. « D’habitude, je laisse planer le suspense. Je n’aime pas la planification et je vis l’instant présent. Tenez, l’année dernière, ce n’est que dans la soirée du 24 que j’ai acheté une montre et des boucles d’oreilles pour mon épouse Jenna », raconte le quintuple vainqueur de la Coupe d’Or.

Le jockey fait remarquer que son fils Railey (9 ans) a presque tous les jouets qu’un enfant de son âge peut désirer. « Jenna et moi avons décidé, dans son cas, de privilégier les livres, dictionnaires et le matériel scolaire car il sera en Std VI l’année prochaine. »

Quant à sa fille Raina Joorawon (5 ans), elle a demandé une bicyclette, une trottinette et une poupée. Et pour la famille ? « Ce 24 décembre, nous dînerons à Grand-Baie chez ma belle-mère et le 25, à Morcellement Saint-André, chez ma maman. J’aime ce qu’elles préparent. »