Kenny Dhunoo prié de se faire petit

Le mercredi 17 août, une vidéo a été diffusée sur Téléplus montrant un incident survenu à la clinique Wellkin à Moka. Le Deputy Chief Government Whip, Soobeersingh Dhunoo, dit Kenny Dhunoo, y est vu en train d’agresser un infirmier. Depuis, les membres du gouvernement veulent minimiser cette affaire. 

Selon la version des faits de l’infirmier, Kenny Dhunoo, député de la circonscription no 17 (Curepipe/Midlands), aurait refusé de suivre le protocole sanitaire établi par Wellkin. Il aurait refusé d’aller à l’unité de triage qui se trouve à l’extérieur du bâtiment, tout en malmenant ‘l’usher’. Le député l’aurait violemment poussé sur la poitrine.

Ainsi, il a été prié par la direction du Mouvement socialiste militant (MSM) de se faire oublier pendant un bon bout de temps. Selon nos recoupements d’informations, plusieurs membres du parti sont agacés par la façon de faire de ce jeune député. « La direction du parti lui a fait comprendre qu’il ne doit pas être dans des réunions politiques pendant quelque temps et qu’il doit éviter de prendre la parole lors de ses sorties dans sa circonscription. S’il part dans des réunions, il ne doit pas prendre la parole », fait-on savoir à l’hôtel du gouvernement. 

Mais qu’en est-il de sa prise de parole à Curepipe le vendredi 19 août ? « Il avait tout fait pour le congrès du MSM à Curepipe, alors de facto, il devait prendre la parole. Mais maintenant, il doit se faire petit », fait-on part.

Un ministre fait comprendre que l’attitude de ce député embarrasse le gouvernement. « Ainsi, le député doit prendre du recul. Il doit se faire oublier pendant un bon bout de temps », a-t-il affirmé. 

Un membre du bureau politique du MSM, avance de son côté que le comportement de ce député à l’établissement hospitalier Wellkin n’est pas justifié. « C’est vrai, qu’il y a une pression quand un de nos proches est malade. L’épouse de Kenny Dhunoo était souffrante. Mais ce n’est pas pour autant qu’il fallait brutaliser un infirmier de cet établissement », indique-t-il. Ce dernier souligne qu’il faut que le député ne se fasse pas remarquer lors de la rentrée parlementaire le 18 octobre prochain.