Devarajen Maroodin lance désespérément un appel à l’aide pour que son épouse Karishma puisse se faire opérer en Inde. La jeune femme a une tumeur au foie qui est inopérable à Maurice et les moyens financiers du couple font défaut.
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Des maux de ventre et des gonflements. C’est le seul symptôme que présentait Karishma Maroodin, 30 ans, avant de découvrir ce qu’il en était. C’était en 2021. Vu qu’elle était rarement malade, la jeune femme n’a pas voulu se rendre à l’hôpital.
« Au fil des jours, j’ai constaté que sa santé ne s’améliorait pas. Elle souffrait de gonflements au ventre. C’est là qu’un médecin a été sollicité pour l’ausculter chez elle », raconte son époux Devarajen Maroodin. Selon ce chauffeur de 42 ans, le médecin aurait conseillé à la jeune femme de subir une échographie pour qu’il puisse étudier son cas.
« Après avoir pris connaissance des résultats, il nous a demandé de nous rendre à l’hôpital le lendemain », ajoute Devarajen. Selon lui, une fois à l’hôpital de Candos, Karishma a été admise pour une durée de trois mois. Moment difficile pour le quadragénaire qui a assisté, impuissant, à l’angoisse que vivait celle qui est son épouse depuis neuf ans.
Lors de sa prise en charge, la jeune femme a subi des échographies et un CT Scan pour savoir de quoi elle souffrait. Au bout de deux mois d’admission, le médecin traitant a sollicité son mari pendant les heures de visite. « Je m’étais rendu à l’hôpital un matin pour rendre visite à ma femme. Le médecin m’a demandé de l’attendre parce qu’il devait me parler de l’état de santé de Karishma », dit-il.
Le médecin l’aurait informé que son épouse avait une grosseur au foie. Coup de massue pour Devarajen. Mais ce n’est pas tout. Le praticien lui aurait aussi dit que c’était inopérable à Maurice et qu’il fallait que sa femme se rende en Inde pour subir une intervention chirurgicale. Selon le chauffeur, l’hôpital l’a seulement informé que Karishma avait une grosseur au foie.
Il a eu la dure tâche de lui annoncer la nouvelle. « J’ai dû lui dire que ses traitements se feront en Inde. Elle était sous le choc, d’autant que nos enfants étaient alors en bas âge. » Le quadragénaire raconte que les démarches ont été faites rapidement pour qu’ils puissent prendre l’avion afin de se rendre dans la Grande péninsule.
Départ vers l’Inde
Karishma a reçu une subvention de Rs 800 000 du gouvernement mauricien pour son traitement. Elle est arrivée à l’hôpital Apollo, à Mumbai, le 2 octobre 2021. Une fois sur place, elle a été prise en charge rapidement. Dès le lendemain, les premiers examens médicaux ont été effectués. « Nous avons obtenu les résultats le même jour. Nous sommes alors tombés des nues », se remémore le père de famille avant d’ajouter : « Les médecins nous ont informés que Karishma était atteinte d’une tumeur au foie. »
Selon Devarajen, le plus dur était de l’annoncer à sa femme. « Quand je le lui ai dit, elle était abattue. Il fallait à tout prix lui remonter le moral pour que ses traitements puissent se faire. Les médecins nous ont dit que cela pouvait être traité. Ils nous ont rassurés. Ils nous ont expliqué ce qui nous attendait », dit-il.
Les traitements ont débuté dès le lendemain, selon le père de famille. Le hic est qu’ils se sont heurtés à un premier obstacle. « Les médecins nous ont informés que la tumeur avait recouvert son foie et que l’opération s’avérait être difficile. On lui a alors injecté des médicaments pour traiter la tumeur pour la réduire. Elle avait rétréci de 2 centimètres en l’espace d’un mois », relate-t-il.
Mais ils n’ont pas été hébergés par l’hôpital et ils ont eu des frais supplémentaires. « Nous avons loué une chambre pour Rs 2 000 par jour pendant un mois à nos frais », dit-il. Toutefois, les médecins nous ont demandé de rentrer à Maurice après trois mois de traitements et d’attendre six mois pour les poursuivre. Ils ont demandé à Karishma de subir une échographie entre-temps et de leur envoyer les résultats pour qu’ils puissent les étudier.
Manque de finances
Toutefois, les résultats n’étaient pas favorables. La décision a été prise que Karishma retourne en Inde pour poursuivre les traitements différemment. Devarajen affirme qu’en attendant, l’état de santé de son épouse s’est considérablement détérioré. « Elle souffre de nouveau d’un gonflement au niveau du ventre après un dernier CT scan effectué en mars. La tumeur faisait environ 26 centimètres. Mais pour retourner en Inde, il manquait Rs 520 000. C’est une somme énorme pour nous », indique le père de famille.
Il affirme que des proches et des collègues ont essayé de récolter des fonds. Des démarches ont aussi été enclenchées aux Casernes centrales pour obtenir un permis afin de mener une collecte publique. « Nous comptons sur la générosité de notre entourage et des Mauriciens afin qu’ils nous aident durant cette épreuve. C’est une étape difficile pour mon épouse, mes enfants et moi, surtout pour le petit dernier qui a seulement quatre ans. La dernière fois que nous étions en Inde, cela l’avait terriblement affecté », dit-il.
Devarajen explique qu’ils espèrent réunir la somme nécessaire pour que Karishma puisse poursuivre son traitement en Inde d’ici fin mai. « Aidez-moi à sauver ma femme », lance-t-il. Ceux souhaitant venir en aide au couple sont priés de le contacter sur le 5753 8372 ou d’envoyer de l’argent sur le numéro de compte suivant : 000152519254 MCB.
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