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Journée mondiale du bonheur ce mardi 20 mars : la béatitude ne dépend que de nous

vrai bonheur

Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun objet extérieur. Le Dalaï Lama dit qu’il ne dépend que de nous-mêmes.  Une pensée qu’on devrait sans doute adopter à l’occasion de la Journée mondiale du bonheur qu’on célèbre en ce mardi 20 mars.

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La Journée du bonheur a été décrétée par l’Assemblée générale des Nations unies le 12 juillet 2012. Son objectif principal est que tous les peuples du monde aspirent à mener une vie heureuse et épanouissante à l’abri de la peur et du besoin, et en harmonie avec la nature.

Ceux à la recherche du bonheur, tout comme Christophe Mae avec sa chanson « Il est où le bonheur», peuvent profiter de cette journée pour y goûter. Il semblerait que tout le monde recherche éperdument la béatitude à chaque stade de sa vie. Alors pour être heureux, il faut commencer par trouver la félicité en soi. En d’autres termes, il faut considérer le bonheur comme une affaire personnelle. Chacun est donc le principal acteur de son propre béatitude, avant de pouvoir se sentir heureux dans son environnement, dira ainsi Rebecca Nulliah, guérisseuse de profession.

Le bonheur, selon Rebecca Nulliah, c’est aussi vivre le moment présent, apprécier chaque jour ce qui nous est offert. C’est avoir tous les jours une nouvelle chance de devenir ce que nous souhaitons : une meilleure personne. C’est également de la gratitude pour tout ce qui nous est offert dans la vie. Pour y accéder, l’imagerie cérébrale est importante car c’est un facteur qui déclenche l’émotion du bonheur, rappelle la jeune femme.

Rebecca Nulliah pratique le shamanisme (originaire d’une tribu de l’Amazonie) et le reiki. La guérisseuse propose également la thérapie avec les anges, la géobiologie, la géomancie, la radiesthésie et la lithothérapie, entre autres, à Beau-Bassin. Elle aide au quotidien les gens qui ont recours à ses services à mettre en pratique des thérapies holistiques par rapport à leur mal-être.


Christiane Valéry, psychothérapeute : «une sensation intérieure et physique»

C’est quoi le bonheur au juste ?
Je dirais que c’est une sensation intérieure et physique. Comme si l’on avait envie de sourire tout le temps et à tous. Et qu’on pouvait tout entendre, tout voir sans avoir envie de se battre. C’est vraiment une sensation de zénitude qui fait durer le bonheur. Alors que la joie est un sentiment et ne dure pas. On dit : « Je suis joyeux », mais on dit : « Je ressens le bonheur. » Donc, c’est vraiment une sensation qui nous habite au plus profond de nous mêmes.

Est-il déterminé par des facteurs génétiques ou culturels ?
Oui, parce que l’attitude qu’on prend parfois devant certaines situations vient souvent des parents et nous imitons ce qu’on a vu faire.

Quelles sont les méthodes prouvées scientifiquement pour atteindre le bonheur ?
Il existe des exercices cliniques et pratiques de détachements, tels que le lâcher prise, le pouvoir de déposer,  qui peuvent vraiment conduire à un processus de résilience. Ces exercices se pratiquent aussi en couple et aident à se reconnecter. Toutefois, ce choix n’est pas si facile à faire, particulièrement lorsque la personne est copnfrontée traverse à des difficultés. C’est là où les outils cliniques et pratiques qu’on enseigne aident à s’isoler  du problème. Et permettent à la personne de se recentrer sur soi. De toutes les façons, nous n’avons d’autre choix que de nous recentrer sur nous-mêmes pour mieux nous ajuster au monde qui est en constante évolution. C’est pourquoi il existe des coachs du focusing pour vous aider à vous changer de la manière la plus douce et dans la durée.

Qu’est-ce qui empêche les gens d’être heureux ?
Tout. Ce que nous entendons, ce que nous voyons, ce que nous lisons chaque jour, ce que nous regardons à la télé. Tout le monde extérieur peut représenter une menace pour nous.

Votre conseil pour vivre pleinement ?
Le bonheur, c’est un état physique d’abord qui entraîne des substances chimiques influençant la santé et donnant longue vie. Le vrai bonheur se trouve dans les relations et dans les connexions saines.


Les thérapies holistiques contribuent-elles au bonheur ?

Rebecca Nulliah.

Les thérapies holistiques, selon la guérisseuse Rebecca Nulliah, sont fondées sur l’étude de la spiritualité. « En rétablissant la connexion avec la spiritualité, on retrouve un élément clé du bonheur. Les personnes reconnectées à la spiritualité ont trouvé la clé de la béatitude. Et ceux qui détiennent la clé veulent la passer à d’autres. Voilà ce à quoi les thérapies holistiques contribuent. » Et de rappeler que bien que la notion du bonheur diffère d’un individu à un autre, tous doivent comprendre que la sérénité intérieure commence par l’état d’esprit.

Un mental de plomb

Avoir un mental de plomb et être optimiste sont effectivement les principaux ingrédients du bonheur intérieur, fait valoir Rebecca Nulliah. Ainsi de nombreuses personnes se tournent-elles en ce sens vers la guérisseuse pour les thérapies holistiques. S’il y a certaines qui se sentent malheureuses, d’autres ont recours souvent à elle par simple curiosité. « On entend parler des shamans et du shamanisme sur la Toile, mais on veut voir de près à quoi ressemble un shaman », lance Rebecca Nulliah dans un éclat de rire.  Et de confier que les gens ont toujours des idées préconçues quand il s’agit de thérapies holistiques.

Pour vivre en harmonie

Il y existe une certaine incompréhension de l’utilisation de l’énergie pour soigner et guérir, selon la jeune femme. « Très souvent, une relation individuelle se développe après quelques séances de thérapie, où chaque personne se retrouve à se poser la question essentielle : qui suis-je ? »

C’est de là que commence le partage pour accéder à la clé du bonheur, dit Rebecca Nulliah. Et d’expliquer que chacun adopte sa philosophie à son propre rythme. Tout en faisant ressortir qu’il est essentiel de réaliser sa nature profonde. Ainsi, le bonheur consiste à vivre en harmonie avec tout ce qui nous entoure, notamment notre environnement qui est constitué de personnes et de la nature.

« Respecter autrui, c’est se respecter soi-même », partage-t-elle.

La puissance de l’intention

Une intention, c’est d’abord une pensée. Plus la pensée devient claire et précise, plus l’intention se magnétise. Le fait d’accorder son temps et son énergie à une pensée la rend plus puissante. Quelle soit bonne ou mauvaise, l’intention se manifeste et se matérialise pour accéder au bonheur. C’est pour cette raison que Rebecca Nulliah conseille aux gens d’avoir des pensées positives, pour eux et pour les autres. « Energy goes where the thought goes », soutient-elle.

Sortir de la souffrance et être heureux

Déjà il faut faire le choix de ne plus vouloir souffrir, surtout quand il s’agit de souffrance émotionnelle. Entre les thérapies holistiques / énergétiques, les séances de yoga et de méditation, la relaxation, il est essentiel de choisir une thérapie adaptée à son rythme de vie, souligne Rebecca Nulliah. Et d’observer que rééquilibrer des énergies est essentiel pour trouver le bonheur.

« Nous avons des centres vitaux que nous appelons les chakras. Quand notre corps subit un mal-être ou une maladie, les centres vitaux sont déséquilibrés. Ce que nous rééquilibrons sont principalement les chakras, afin de mieux canaliser les énergies. Qui ne trouverait pas du bonheur dans un corps équilibré physiquement, mentalement et
émotionnellement ! » s’exclame-t-elle.

Résister au pessimisme sans nier la réalité

Selon Rebecca Nulliah, il ne faut jamais nier la réalité. Au contraire, il faut l’accepter, afin de comprendre ce qu’elle essaie de nous enseigner. « Nous ne pouvons pas connaître notre nature profonde si nous refusons d’apprendre. Les gens ont toujours le choix entre  être optimiste ou pessimiste. Celui qui est pessimiste trouvera toujours des problèmes. Alors que l’optimiste trouvera toujours une raison de dire merci, avant même de trouver une solution », note la jeune femme.

La société contribue ou empêche notre bonheur ?

Rebecca Nulliah signale qu’il y a des groupes de personnes dans notre société, à Maurice, qui organisent des séances de méditation et de yoga à la portée de tous.  « Je trouve que c’est une très bonne initiative. On devrait encourager cela plus souvent. » Et d’ajouter que propager le rire à travers les émissions à la radio et à la télévision constitue aussi une thérapie. 

La gratitude

« Dire merci, c’est comme un baume. Exprimer sa gratitude, c’est dire merci pour ce qui vous est offert maintenant, et vous serez heureux d’en recevoir davantage. Dire merci quand vous êtes dans une situation difficile est nécessaire également, c’est dire que vous avez compris la leçon et que vous être content que la situation soit rétablie. Exprimer sa gratitude conduit également au bonheur », soutient Rebecca Nulliah.


Billy Ng (44 ans), artiste

« Le bonheur pour moi, c’est avant tout être en paix avec moi-même, avec Dieu et les autres. Étant un artiste polyvalent, je trouve mon bonheur au quotidien dans la création de mes œuvres, notamment mes peintures, mes sculptures et ma musique. Aussi en tant qu’instructeur d’art martial, c’est un vrai bonheur pour moi de partager mes connaissances et expériences avec mes élèves. Et c’est un moyen qui me permet de m’exprimer et de me défaire de toute frustration. Le bonheur, c’est comme un puzzle où de nombreuses choses se présentent en même temps, pas uniquement matérielles. »

Tanya Fitzgerald (20 ans), étudiante en droit

« Mon bonheur à moi, c’est la plongée. J’adore être sous la mer et contempler sa beauté. C’est un moment qui me permet d’être dans mon élément et qui me fait un bien fou sur le mental. Il y a aussi l’amour qui me comble de bonheur. Et je le vis au quotidien avec mon copain. C’est ce qui me permet de maintenir le sourire tous les jours. »

Sarah (38 ans), employée de banque

« Être en bonne santé, c’est en même temps être épanouie dans tous les aspects de ma vie, notamment dans mon couple, au travail et ma vie sociale, incluant l’amitié. Le bonheur, c’est aussi avoir un certain confort financier pour ne pas avoir à gérer les incertitudes matérielles. De plus, c’est avoir la conscience des choses, ne pas se prendre trop au sérieux et se dire que le plus important, c’est le parcours de sa vie, les rencontres et le moment présent. Comme dirait l’Anglais : « Just count your blessings. »

Anya Benoit, diététicienne

« Le bonheur, c’est lorsqu’on est complètement satisfait de ce qu’on a. Peu importe où l’on est et ce qu’on possède. Mais le bonheur, c’est aussi bien manger. Car une relation négative avec la nourriture a un impact sur le moral. Et comme les repas font partie des activités sociales de la vie, chaque fois que nous mangeons, il faut savoir choisir ses aliments qui égayeront nos papilles et nous comblent de bonheur. »

Jenna Ramoo

  • Leal

 

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