Seize ans déjà que la ville intelligente de Jin Fei a été annoncée. À ce jour, elle n’est toujours pas réalité. Certes, des ouvriers sont sur place. Mais les travaux avancent à pas de tortue, semble-t-il.
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La découverte de 440 singes dans un bâtiment de JinFei le 17 mars dernier, a relancé l’intérêt pour cette smart city. Où en est ce projet phare lancé en 2007, dont les travaux d’infrastructures sont à la charge du gouvernement mauricien ?
Seize ans après, le constat sur place est sans appel : rues désertes, terres inexploitées converties en dépotoirs, infrastructures délaissées… Et pourtant, la forte présence de travailleurs de construction aux bords des routes de Jin Fei ne passe pas inaperçue. Les travaux avancent… lentement.
C’est en 2007, sous le gouvernement de Navin Ramgoolam, que le coup d’envoi de ce projet est donné, suivant un accord entre l’État mauricien et le promoteur Tian Li. Une Smart City sur 500 arpents à Riche-Terre doit sortir de terre, transformant ainsi cette zone industrielle en un aimant à investisseurs chinois. Ce projet a pour ambition de générer Rs 25 milliards et de créer 34 000 emplois.
Sauf que les Chinois retournent leur veste, laissant derrière eux des chantiers, des terrains en friche et des infrastructures se dégradant à vue d’œil. Renégociée en 2009, la zone industrielle Tian Li est renommée Mauritius Jin Fei Economic and Trade Cooperation Zone, une tentative du gouvernement mauricien de remettre sur pied ce projet ambitieux. À ce jour, la promesse de foisonnement d’activités n’a toujours pas été tenue.
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