Le président de la Market Traders Association fait état d’une pénurie de légumes qui « affecte des maraîchers, dont ceux du marché central ». Isoop Soobadar explique ainsi les prix élevés de certains légumes.
Publicité
Ce n’est pas normal qu’en cette période qu’un concombre se vende entre Rs 40 et Rs 60 l’unité, et le chou-fleur à Rs 80 au lieu de Rs 35, estime le président de la Market Traders Association (MTA). Isoop Soobadar parle aussi de ‘lalos’, qui sont offerts à Rs 90 le demi-kilo. Le ‘margoz’, fait-il remarquer, est introuvable. « Ce qui n’est pas normal en cette période de l’année », dit-il.
« Situasyon pe vinn difisyl de zour en zour », exprime avec mécontentement Isoop Soobadar. D’ordinaire, explique-t-il, il vend 300 concombres pendant les jours de la semaine et entre 800 et 1 000 les samedis.
« Azordi mo finn gayn selman 40 kokom pou mo travay. » Il souligne que le même problème se pose en plusieurs endroits dans le pays.
Pour le président de la MTA, cette situation s’explique par le fait que de grosses compagnies de distribution se procurent les légumes directement chez les planteurs. D’où une pénurie sur le marché. Et d’ajouter que dans l’espoir d’avoir des légumes pour travailler, des maraîchers doivent se rendre à l’encan à deux heures du matin. « Ek sa osi parfwa pa gayn seki ou pe rode. »
Isoop Soobadar lance un appel aux autorités pour que des mesures soient prises afin que les maraîchers puissent avoir suffisamment de légumes pour mettre sur le marché. Ainsi, souligne-t-il, les consommateurs ne seront pas pénalisés. Il souhaite aussi que le nouvel encan, qui ouvrira ses portes, soit plus proche de Port-Louis, afin d’éviter des inconvénients aux maraîchers. Pour le président de la MTA, l’endroit idéal est Moka ou Riche-Terre, et non Belle-Rive comme annoncé.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !