Lors de la montée soudaine des eaux, Jennifer La Rose et ses trois jeunes enfants ont été pris au dépourvu. Leur maison a été submergée, endommageant meubles, provisions alimentaires, fournitures scolaires, entre autres. La maman lance un appel à la solidarité pour ses enfants, notamment la cadette qui est amputée des deux jambes.
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Jennifer La Rose, résidant avec ses trois enfants à Richelieu, ne sait plus à quel saint se vouer. La vie n’est déjà pas facile pour cette maman élevant seule trois enfants mineurs. Elle a dû prendre une retraite anticipée pour se consacrer pleinement au bien-être de sa famille, en particulier de sa cadette, Kiara (10 ans), née avec une malformation aux pieds et amputée des deux jambes à l’âge de sept ans.
À l’annonce du cyclone Belal, Jennifer La Rose s’est préparée en achetant de quoi subsister pendant la période cyclonique. Toutefois, lundi dernier, l’eau a envahi sa modeste maison. « Nous étions à l’intérieur. Tout d’un coup vers 12h30, de l’eau a commencé à s’infiltrer dans la maison. J’ai eu très peur car j’étais seule avec mes trois enfants. Heureusement que des voisins et mon frère sont venus nous porter secours. On a fait sortir Kiara la première par les fenêtres, suivie de mes deux fils, Nicolas (12 ans) et Aylan (7 ans). Les enfants étaient apeurés », raconte la mère de famille.
Jennifer La Rose a pu également quitter sa maison qui a été vite remplie d’eau. Tout a été abîmé, des meubles aux aliments. Elle n’a pu qu’être témoin de la scène sans rien pouvoir faire avec la pluie battante. « À cet instant, on n’a juste pensé à nos vies. On a tout abandonné derrière, dont le fauteuil roulant de Kiara, ses prothèses et autres. On a trouvé refuge chez des voisins. Ce n’est qu’en début de soirée que j’ai pu aller voir ce qui s’était passé. On n’arrivait pas à ouvrir la porte tant il y avait de l’eau à l’intérieur », évoque-t-elle.
Jennifer La Rose et ses enfants ont dû passer la nuit chez des voisins. Hier mardi, la mère de famille s’est attelée à nettoyer la maison avec l’aide de ses voisins et de sa famille. « On a pu évacuer l’eau. On ne pourra pas tout nettoyer en un jour. Cela va prendre du temps. Le plus important, c’est qu’on pourra passer la nuit chez nous », confie la maman qui a mis les matelas à sécher sur le toit de la maison.
Quant au repas, étant donné que ses provisions ont été abîmées, elle s’est contentée de préparer des nouilles (mine Apollo) pour ses enfants. « Les provisions que j’avais achetées ont été abîmées par l’eau. Il ne me reste que quelques conserves. Le frigo est tombé avec les flots. Je l’ai nettoyé, mais je ne sais pas s’il va marcher. Nos meubles aussi sont en piteux état », se désole l’habitante de Richelieu.
Jennifer La Rose lance un appel à la solidarité pour ses enfants, qui doivent reprendre le chemin de l’école prochainement, mais dont les fournitures scolaires et uniformes ont été endommagés par les eaux. « Je saurais gré à ceux qui le peuvent de bien vouloir m’aider pour les fournitures scolaires et les uniformes pour mes enfants », espère la mère de famille.
Pour rappel, Nicolas est en Grade 6 (Pré-voc) au collège New Davton, Kiara est scolarisée en Grade 3 à l’école Remy Ollier, et Aylan est en Grade 3 à l’école de Richelieu.
Véronique Perine : « Aidez-moi à avoir des vêtements, un lit et un matelas pour ma petite-fille d’un an et demi »
Véronique Perine, 64 ans, de Richelieu, fait face à une situation désespérée après les inondations qui ont frappé sa maison. Les eaux ont tout envahi, submergeant machines, canapé, et lits.
Cette grand-mère qui lance un appel de détresse raconte que l’eau avait atteint le niveau des fenêtres. Résultat : tout a été submergé et abîmé. « À l’annonce du cyclone, j’ai acheté Rs 4 000 de provisions à crédit d’une boutique de la localité. Il ne me reste que deux boîtes de thon et une boîte de luncheon meat », raconte notre interlocutrice.
Véronique Perine, qui habite dans sa maison avec ses deux filles, ses petits-enfants, son gendre et son fils, lance un SOS, en particulier pour sa petite-fille d’un an et demi. « Aidez-moi à avoir des vêtements, un lit et un matelas pour elle. Nous les adultes et les autres enfants pouvons dormir par terre. Pour un nourrisson, ce n’est pas facile », dit la grand-mère.
En effet, après les inondations, Véronique Perine et sa famille avaient trouvé refuge chez son autre fils qui habite plus loin à Richelieu. Hier, ils ont mis la main à la pâte afin de nettoyer la maison, mais cela prendra du temps.
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