Incidents devant les casernes centrales : Devanand Rittoo arrêté sous 3 chefs d'accusation

L’ex-ministre travailliste de la Jeunesse et des Sports Devanand Rittoo a été arrêté par la police criminelle [CID] de Port-Louis-Sud vendredi 20 janvier sous trois accusations provisoires dans le sillage de l’enquête sur les incidents survenus devant les casernes centrales lundi 16 janvier.

C’est ce qu’a déclaré l’un de ses avocats, Me Yatin Varma, à Radio Plus vers 13 heures : «Mon client sera présenté devant la justice d’ici peu.»

Les trois accusations provisoires qui pourraient être retenues contre Devanand Rittoo sont : agression sur un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions ; obstruction à la voie publique et «remaining in an unlawful assembly».

Devanand Rittoo a été convoqué vendredi 20 janvier à la CID de Port-Louis-Sud, où il est arrivé peu avant 12 h 30 en compagnie de ses avocats Mes Rama Valayden et Yatin Varma.

L’ex-ministre travailliste a été appelé à donner sa version sur les allégations formulées contre lui par un policier suite aux incidents survenus devant les casernes centrales lundi 16 janvier.

Le policer, dans une déposition au poste de police des Line Barracks, allègue avoir été agressé par Devanand Rittoo au moment où le leader PTr Navin Ramgoolam faisait son entrée aux casernes centrales lundi 16 janvier dans le cadre de sa convocation au Central CID dans l’affaire des coffres-forts.

Dans une vidéo mise en ligne, Devanand Rittoo a été aperçu en train de donner des coups avec sa veste à un des policiers en civil qui maintenaient l’ordre devant le quartier général de la police lors de la convocation de Navin Ramgoolam au Central CID. 

Ce jour-là, des sympathisants et des membres du PTr avaient tenté de pénétrer l’enceinte des casernes centrales, dont l’entrée principale se trouve en face du square Guy-Rozemont, en profitant d’un cafouillage à l’arrivée de l’ex-Premier ministre au Central CID. Ce qui avait donné lieu à une bousculade entre des partisans travaillistes et des membres des forces de l’ordre.

Devanand Rittoo, dans une déclaration à Radio Plus lundi 16 janvier, avait rejeté les allégations formulées contre lui.

Nasif Joomratty et Ellvina Nallan