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Incident lors d’un congrès de l’Alliance Lepep en 2014 : des dommages de Rs 500 000 réclamés au CP

Ce laboureur a fait face, devant cette instance judiciaire,  d’une accusation provisoire d’entente délictueuse. Ce laboureur a fait face, devant cette instance judiciaire, d’une accusation provisoire d’entente délictueuse.

Il avait été arrêté, le 28 mars 2015, à la suite d’un incident survenu le 12 novembre 2014, lors d’un congrès de l’Alliance Lepep, à Nouvelle-France. Exonéré de tout blâme en 2016, ce laboureur réclame à l’État et  au Commissaire de police des dommages de Rs 500 000.

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Au moment de son arrestation, le 28 mars 2015,  ce laboureur qu’on prénommera Ravin,  était employé au ministère d’Agriculture. Il avance que cette arrestation l’a causé «d’énormes préjudices», et a terni sa réputation.  D’où sa réclamation de Rs 500 000 à l’État et au Commissaire de police devant la cour civile intermédiaire.

Son procès sera appelé le 26 juillet 2017. Cet habitant de Rose-Belle a retenu les services de l’avouée Renouka Brigemohane.

Dans sa plainte, Ravin fait le récit de sa mésaventure.  Il affirme que c’est le 28 mars 2015  qu’il a été arrêté. C’était dans le sillage d’un incident survenu le 12 novembre 2014, lors d’un congrès de l’Alliance Lepep, à Nouvelle-France.

Ainsi, on lui reprochait d’avoir ourdi un complot avec d’autres personnes et d’avoir lancé du gaz lacrymogène lors de ce congrès tenu par l’Alliance Lepep. Accusation que réfute le laboureur. Par ailleurs, au cours de cet incident, trois partisans de l’Alliance Lepep ont été blessés et conduits à l’hôpital de Jawaharlal Nehru, Rose-Belle.

Ravin  avance avoir été maintenu en cellule policière du 28 mars au 1er avril 2015. Par ailleurs, une accusation provisoire d’entente délictueuse a été logée contre lui devant le tribunal de Mahébourg. Il évoque que pendant un an, il a dû se présenter devant le tribunal de Mahéboug. 

Le plaignant soutient avoir subi un « traumatisme », des « humiliations », et que sa réputation a été ternie par cette affaire. Un an après, soit en 2016, l’accusation provisoire d’entente délictueuse retenue contre lui, a été rayée, devant le tribunal de Mahébourg,  à la requête d’un des préposés du Commissaire de police.

Il souligne que pendant un, il a dû s’absenter au travail pour se rendre régulièrement devant le tribunal de Mahébourg.  Il ajoute que pendant tout ce temps, il a été privé de sa liberté qui constitue une faute de la part des préposés du Commissaire de police.

Le 1er juillet 2016, il a fait servir une mise en demeure à l’État et au Commissaire de police pour leur réclamer des dommages de Rs 500 000. Mais, ils ont fait fi à sa requête. Ainsi, il a dû recourir à la justice pour obtenir réparation.

 

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