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Impact de l’augmentation du prix de l’huile - Dholl-puris, faratas et beignets : les marchands partagés pour la hausse des prix

Certains marchands songent à revoir à la hausse leurs prix.

Depuis lundi, le prix de l’huile comestible coûte entre Rs 5 et Rs 8 plus cher. Chez les marchands de faratas, de dholl-puris et de beignets, c’est encore l’indécision entre augmenter ou maintenir les prix. Certains craignent de voir s’éloigner un peu plus une clientèle déjà affectée par l’érosion de son pouvoir d’achat.

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Un marchand de dholl-puris souhaitant garder l’anonymat explique qu’il éprouve déjà des difficultés à vendre ses produits, car les Mauriciens achètent moins de fast-food en raison de la baisse de leur pouvoir d’achat. 

Ce dernier paie un loyer de Rs 9 000 mensuellement et la concurrence est très rude dans l’alimentation, témoigne-t-il. « Je vendais le dholl-puri à Rs 12, mais lorsque j’ai décidé d’augmenter le prix à Rs 15, la vente a drastiquement chuté, tout comme le chiffre d’affaires. Avec la Covid-19, on a enregistré des pertes. Si les prix des produits alimentaires augmentent, je serais obligé de fermer mon petit snack. Depuis quelques mois, on fait des pertes car la vente a diminué et les recettes servent à acheter les ingrédients et payer le loyer ».

De son côté, Luxmi Chengayanee, marchand de faratas et dholl-puris à Roches- Noires soutient qu’elle vient d’ouvrir son snack et elle ne peut pas augmenter les prix pour le moment car elle souhaite fidéliser sa clientèle. « La compétition est féroce dans ce domaine. On préfère vendre le farata à Rs 12. Si on augmente le prix, c’est le consommateur qui sera perdant ». 

Conséquences sur les ventes

Chez Dewa and Sons, la dernière hausse remonte à l’année dernière, en raison de l’augmentation des prix de diverses matières premières et des feuilles de papier pour servir les faratas et dhollpuris. « Notre prix reste à Rs 15 pour le moment, car si on augmente, cela aura des conséquences sur les ventes », explique Sailesh Unuth, un des directeurs de cette compagnie. 

Comptant dix années d’expérience dans l’entrepreneuriat, Sakinah Atchia Caunhye confectionne des gâteaux chez elle pour les vendre à ses clients. La crise économique a fait chuter son chiffre d’affaires. « Les ingrédients étant plus chers, je serais obligée d’augmenter les prix », dit-elle.

 

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