Il souffre de troubles mentaux : ses proches demandent qu’il soit interné

Il est atteint de troubles mentaux depuis une trentaine d’années. Makenzy, habitant de Sainte-Croix, donne du fil à retordre à ses poches. Il est sorti de l’hôpital psychiatrique le mercredi 2 novembre. Sa sœur Jasmine réclame son internement d’office et sollicite une assistance policière.

Son ex-concubine le décrit comme « un bon acteur ». « Devant les médecins de l’hôpital psychiatrique, il se comporte comme une personne saine d’esprit. Il lui suffit d’être 24 heures en liberté pour qu’il se mette à insulter tout le monde. Ma fille et moi avons été témoins de son agressivité », déclare Chantale.

Jasmine, la sœur aînée de Makenzy, rapporte également son comportement belliqueux : « Il est quasi impossible de tenter de le raisonner. Nul ne peut le calmer, sauf les agents de police. J’estime que Makenzy est un véritable danger public. Ses réactions sont imprévisibles. »

Incontrôlable

Elle demande que l’administration de l’hôpital assume la prise en charge permanente de son frère. « Makenzy est tellement incontrôlable et violent qu’aucun de mes sœurs et frères ne souhaite assumer sa responsabilité. Il nous cause tellement de problèmes que nous souhaitons tous qu’il soit interné définitivement à l’hôpital Brown Séquard », concède-t-elle.

« Une telle décision dépend uniquement du rapport du médecin, réplique une préposée de l’hôpital psychiatrique. Seul un psychiatre est habilité à décider si une personne doit être internée, dépendant de son état mental. »

« Le rôle de la police dans ce cas, explique un officier du poste de police d’Abercrombie, c’est de procurer une assistance à la famille pour accompagner le malade à l’hôpital Brown Séquard. Il revient aux proches de trouver leur propre moyen de transport. La police se rend chez la personne pour aider à la maîtriser. Un officier accompagnera le proche et le malade à l’hôpital », précise notre interlocuteur. « On ne peut cependant interdire la remise en liberté d’un patient. Seule une cour de justice peut décider d’un internement administratif, en tenant compte, et de la sécurité publique, et des droits de la personne malade. »