L’ex-ministre de l’Environnement devra se rendre à nouveau au siège de l’Independent Commission Against Corruption (Icac) mercredi 6 avril.
Raj Dayal sera une nouvelle entendu « under warning » dans l’enquête sur les allégations portées contre lui par l’homme d’affaires Patrick Soobhany. L’ancien ministre de l’Environnement a été entendu une première fois par l’Icac vendredi 25 mars. Interrogé « under warning » dans les locaux de l’Icac, Raj Dayal avait refusé d’écouter des extraits de la bande-son remise aux enquêteurs par son accusateur, l’homme d’affaires Patrick Soobhany. Au bout de quatre heures d’audition, Raj Dayal avait pu quitter les locaux du siège de la commission anti-corruption (Icac), à Moka, en homme libre. Or, les limiers avaient transmis une requête auprès du bureau du commissaire de police pour procéder à l’arrestation de l’ancien ministre de l’Environnement pour délits potentiels tombant la Prevention of Corruption Act (PoCA). L’Icac a ouvert une enquête après que Patrick Soobhany a porté plainte contre Raj Dayal mardi 22 mars 2016. L’homme d’affaires allègue que Raj Dayal aurait sollicité de lui une contrepartie (dont les modalités restaient à être définies) pour ses activités politiques en marge de la fête Holi. Cela en échange d’un feu vert pour un permis Environmental Impact Assessment (EIA) dans le cadre d’un projet immobilier à Gros-Cailloux. Patrick Soobhany a enregistré une conversation qu’il dit avoir eue avec Raj Dayal et a déposé la bande-son à l’Icac.
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