La situation financière de huit corps paraétatiques inquiète. Ils doivent un peu plus Rs 1,5 milliard au gouvernement. Selon un plan établi par le ministère des Finances, cette dette doit être remboursée d’ici fin juin 2018.
Les directeurs de ces organismes ont été avisés par circulaire qu’ils sont tenus d’assainir la situation financière de leurs institutions respectives et respecter l’échéance fixée.
Un proche du dossier nous a déclaré que ces organismes qui éprouvaient des difficultés financières ont bénéficié d’emprunts de la part de l’État. « Ils ont ainsi pu relancer leurs affaires. Maintenant qu’ils génèrent des profits, il est tout à fait raisonnable qu’ils remboursent ces prêts », indique notre source.
C’est le Central Electricity Board (CEB) qui a bénéficié des plus gros emprunts. Cet organisme devra rembourser Rs 847 940 000 d’ici juin 2018, soit Rs 282 140 000 en juin 2016, 282 740 000 en juin 2017 et la balance en juin 2018.
La Central Water Authority (CWA) arrive en deuxième position. Elle doit s’acquitter d’une somme de Rs 128 millions en 2016, Rs 107 millions en 2017 et Rs 103 millions en 2018. Business Parks of Mauritius Ltd (BPML), de son côté, doit Rs 177 millions.
La Mauritius Shipping Corporation Ltd (MSC), doit, elle, honorer une dette de Rs 65 900 000. Un premier paiement de Rs 26 600 000 fin juin 2016, Rs 23 400 000 fin juin 2017 et le reste fin juin 2018.
La National Housing Development Company Ltd (NHDC), doit rembourser Rs 48 millions d’ici juin 2018, soit Rs 16 millions à partir de juin de l’année prochaine.
La Banque de Développement (DBM) n’est pas en reste. L’organisme doit Rs 47 millions à l’État. La Wastewater Management Authority (WMA), de son côté, doit s’acquitter d’une dette de Rs 46 millions.
L’Irrigation Authority doit, elle, un montant de Rs 15 900 000.
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