Homicide involontaire : un chauffeur d’autobus obtient un sursis

Un chauffeur d’autobus, résidant à Cassis, a été condamné à trois mois de prison devant la cour intermédiaire, après avoir été jugé coupable d’homicide involontaire. Il avait percuté un cycliste qui a eu une fracture du crâne. Sa peine de prison a été suspendue, en attendant de déterminer s’il est apte à effectuer des travaux communautaires. 

La sentence a été prononcée par la magistrate Navina Parsuramen. Répondant d’une accusation d’homicide involontaire par imprudence et de n’avoir pas signalé l’accident à la police, le chauffeur d’autobus, 39 ans, avait plaidé non coupable.

Permis suspendu

L’accident s’est produit le 18 août 2014 à Baie-du-Tombeau. Le permis de conduire de l’accusé a été suspendu pour une période de deux ans. Il devra, d’autre part, s’acquitter d’une amende de Rs 2 000 pour n’avoir pas signalé l’accident à la police. 

L’accusé devra comparaître devant la cour le 4 septembre qui décidera s’il doit effectuer des travaux communautaires à la lumière de l’enquête en cours. 

Le fils du défunt a été appelé à témoigner lors du procès. Il avait 14 ans quand l’accident s’est produit. Il revenait d’un match de football en compagnie de son père et il a raconté que la route n’était pas éclairée et qu’ils étaient à vélo. Le jeune a déclaré que son père roulait derrière lui en tenant une torche.

Ils était en route quand l’adolescent a entendu un bruit. Étant donné qu’il n’y avait pas de lumière, il n’y avait pas de visibilité. Ensuite un autobus l’a percuté. Selon lui, celui-ci roulait à grande vitesse. Quand il a pu se relever, il a vu son père gisant sur la route, le crâne écrabouillé. Il a indiqué que les phares de l’autobus n’étaient pas allumés. 

Un passager qui se trouvait à bord de l’autobus a également été appelé à la barre. Il a affirmé que le véhicule a commencé à accélérer après avoir traversé le poste de police de Baie-du-Tombeau. Le témoin souligne que c’est en doublant les cyclistes que l’un d’eux est tombé. Il dit avoir crié, mais le chauffeur ne s’est pas arrêté. 

Dans sa déposition, l’accusé, quant à lui, a déclaré qu’il ignorait qu’il avait heurté un cycliste. Il a catégoriquement nié les accusations retenues contre lui.