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Héroïne, Ford Raptor, bateau et bijoux : l’ADSU saisit des biens estimés à Rs 10 M chez un éleveur de porc à Baie-du-Tombeau

Un éleveur de porc, soupçonné d’alimenter en drogue « Sime Tresor », une ruelle à Baie-du-Tombeau, est tombé dans les griffes de l’ADSU de Rose-Hill, jeudi matin.

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Après plusieurs mois d’enquête dans le cadre d’un trafic de stupéfiants allégué, l’escouade dirigée par le chef inspecteur Subareddi et le sergent Mohun, s’est intéressée à Wayne Indiano Attock, un jeune père de famille âgé de 28 ans.

Jeudi matin, peu avant six heures, l’ADSU a investi la maison de cet « éleveur de porc » à « Sime Tresor », situé non loin du poste de police de Baie-du-Tombeau.

Les policiers disposaient de tuyaux à l’effet que la demeure de Wayne Indiano Attock servait de cache de drogue. Lors de cette perquisition, les doutes des agents de l’ADSU se sont vite confirmés avec la découverte d’une importante quantité de poudre blanche suspectée d’être de l’héroïne. C’est à l’arrière d’un sofa que la police a mis la main sur un emballage en plastique dans lequel étaient soigneusement dissimulés 78,8 grammes d’héroïne. À la revente dans le circuit de la toxicomanie, ce présumé caïd allait bénéficier d’une somme de Rs 1,182 millions.

Aussitôt cette drogue découverte, l’occupant de cette maison a été menotté par la brigade anti-drogue. Alors que cette fouille était entamée dans sa maison, plusieurs bijoux en or, composés de bagues, ont été saisis. La police soupçonne qu’ils ont été financés avec la recette de vente de drogue. Les agents ont aussi mis sous scellés plusieurs véhicules soupçonnés d’appartenir à cet éleveur de porc, dont un Ford Raptor, un Nissan Qashqai, une camionnette ainsi qu’un bateau. Au sein de la brigade anti-drogue, on évalue ces biens à une dizaine de millions de roupies.

L’éleveur de porc a, lui, été inculpé de trafic de drogue devant le tribunal de Pamplemousses jeudi. Il a été maintenu en détention policière et devra s’expliquer sur la présence de cette drogue à son domicile. Wayne Indiano Attock sera aussi confronté aux véhicules mis sous scellés. Il devra justifier le mode de financement de ces biens.En sus de cette enquête de la brigade antidrogue, une équipe de la Commission d’anticorruption a également initié une enquête. Ce, sur le volet blanchiment d’argent. Car, outre cette quantité de drogue, cinq véhicules ont été saisis et mis sous scellés au Réduit Triangle. 

L’épouse : « Mo mari pa enn trafikan, li travay onet »

La femme de Wayne Attock clame l’innocence de son époux. Selon elle, son mari est un travailleur honnête et un bon père de famille qui n’a jamais rien eu à voir avec le trafic de drogue ni le blanchiment d’argent. « Mo mari pa enn trafikan, li travay onet. Ou ena enn transpor pe roule ve dir inn fer trafik de drog ? Pou Noel pena kas. Mo lakaz pa ankor termine ek zis de lasam », nous dit-elle. Cette mère d’enfants en bas âge ajoute qu’elle place sa confiance en Dieu. « Mo dir ou ena enn bondie. Mo zanfan bizin pa fer lane san zot papa. »

Menaces et intimidation : l’assistant-surintendant Ashik Jagai réclame une enquête des Casernes centrales

L’assistant-surintendant Ashik Jagai a réclamé une enquête policière, car il estime que l’avocat Sanjeev Teeluckdharry l’a menacé.

Dans une plainte, au Central Criminal Investigation Department, le vendredi 11 novembre, l’assistant-surintendant Ashik Jagai a expliqué que Me Sanjeev Teeluckdharry l’a intimidé. Ce dernier aurait avancé qu’il ne sera pas le seul à souffrir, mais aussi ses proches.

Selon Ashik Jagai les mises en demeure, le 7 novembre, d’Hemlata Sher Gill-Gaya et de Vignesh Gaya, les beaux-parents de l’avocat Sanjeev Teeluckdharry et celle de Virginie Raya, le 11 novembre, sont des tentatives d’intimidation.

L’objectif serait de le décourager dans son travail à la tête de la PHQ Special Striking Team. Selon lui, ses détracteurs viendront de l’avant avec de fausses allégations contre lui et contre la force policière.

 

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