Elle est à bout. Une femme de 39 ans, exerçant comme agent de sécurité, n’a pas eu d’autre choix que de se tourner vers la police. Elle accuse deux de ses collègues de harcèlement sexuel. Depuis plusieurs semaines, elle aurait été la cible de mots et de gestes déplacés de leur part, d’autant plus que ses plaintes auprès de ses supérieurs seraient restées vaines.
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Lors de son récit à la police de Flic-en-Flac, la victime souligne qu’elle a trouvé un emploi au sein d’une compagnie de gardiennage il y a quatre mois. Elle a été affectée au portail d’un établissement situé dans la localité, chargée de contrôler les entrées. Cependant, à quatre reprises, elle affirme avoir été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail.
Le 6 août dernier, alors qu’elle se trouvait dans une pièce, un collègue est arrivé et aurait commis des attouchements sur elle. Elle l’a alors réprimandé pour son geste et en a informé un autre collègue. Celui-ci lui aurait assuré qu’il allait rapporter l’incident à un supérieur. Elle pensait que le collègue, qui avait plus d’ancienneté qu’elle, allait faire passer le message.
Les jours suivants, elle a de nouveau été victime d’attouchements. Selon la victime, au cours du mois d’août, un autre incident s’est produit alors qu’elle se reposait dans une pièce. La même personne, qui avait initialement commis des gestes déplacés envers elle, serait revenue à la charge. Cette fois-ci, il aurait tenté de la dévêtir de force pour avoir des relations intimes, mais elle l’a repoussé et a pris la fuite.
Après ce nouvel incident, elle s’est rendue au bureau pour signaler les faits. Le 27 août, elle a dû faire face à un incident similaire, toujours impliquant la même personne. Selon la victime, malgré ses signalements à ses supérieurs, aucune action n’a été entreprise. Le 8 septembre, un autre collègue, sous l’influence de l’alcool, s’est approché d’elle et lui a proposé d’avoir des relations sexuelles, commettant également des attouchements. Elle s’est une fois de plus débattue pour s’échapper. Quelques instants plus tard, le collègue est venu s’excuser auprès d’elle.Le 12 septembre, elle a appris qu’elle avait été transférée de l’établissement pour être envoyée dans un centre commercial à Ébène. Lors d’une rencontre avec un responsable de la compagnie, celui-ci lui aurait fait comprendre de ne pas divulguer ces incidents étant donné qu’il y avait eu des transferts. Face à ce traitement, elle a décidé de se tourner vers la police. Les deux suspects devraient être interrogés dans cette affaire et inculpés pour attentat à la pudeur.
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