Une Nordiste a logé une action civile contre son voisin et lui réclame des dommages de Rs 500 000 pour « harcèlement », « insultes » et « agression ». La Cour a conclu qu’elle n’a pas pu démontrer les faits de sa réclamation et les préjudices qu’elle a subis.
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La Nordiste, que nous prénommerons Emma, occupe un terrain à Plaine-des-Roches, Rivière-du-Rempart. Elle a soutenu qu’elle ne peut pas mener une vie paisible, car elle serait « harcelée » par son voisin Rashid (prénom fictif) depuis 2011. Elle a aussi fait état d’agressions et de menaces verbales. Selon Emma, sa fille handicapée serait aussi une victime.
Cette femme a relaté un incident survenu en décembre 2011. Rashid était sur le mur qui sépare les deux maisons et vaporisait un produit chimique sur ses arbres fruitiers et autres plantes. De plus, elle a subi des blessures et a dû se faire soigner à l’hôpital Sir Seewoosagur Ramgoolam National (SSRN), à Pamplemousses.
Mesure de précaution
La plaignante a dit avoir rapporté le cas au poste de police de Rivière-du-Rempart et à Food and Agricultural Council, qui a examiné ses arbres et ses plantes. Il a été conclu qu’ils ont été exposés à des produits phytotoxiques. Elle a avancé que les « harcèlements » se sont poursuivis en avril et mai 2012 où son voisin a, pour la deuxième fois, endommagé ses plantes avec des produits chimiques.
Emma a aussi évoqué avoir consigné une déclaration à la police comme mesure de précaution en janvier 2013. Ainsi, pour des préjudices qu’elle dit avoir subis, elle réclamait des dommages de Rs 500 000.
Le constable Indranath a évoqué que le défendeur (Rashid) a fait l’objet d’une accusation d’avoir endommagé des arbres et autres plantes devant le tribunal de Mapou. Cela à la suite d’une déclaration de la plaignante, le 26 octobre 2013. Mais le défendeur a été disculpé, le 3 juillet 2015, par cette même instance.
Dans son jugement, la magistrate Wendy Rangan soutient que la police n’a trouvé aucun appareil au domicile du défendeur démontrant qu’il aurait fait usage de produits chimiques. En outre, la plaignante n’a produit aucune preuve concernant le traitement qu’elle dit avoir reçu à l’hôpital. Pour faute de preuve, elle a rejeté la réclamation de Rs 500 000.
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