Allégations de malversations et de liens incestueux avec certaines compagnies. Le Central Electricity Board (CEB) fait, depuis quelque temps, face à une série de controverses, avec pour résultat, l’ouverture d’une enquête de l’Independent Commission against Corruption.
Publicité
L’affaire avait été secrètement gardée. Mais à la suite de développements récents concernant un litige entre le Central Electricity Board et un promoteur, ce cas, qui a pour toile de fond, une affaire de corruption, fait surface. L’Independent commission against Corruption (Icac) a officiellement ouvert une enquête sur plusieurs contrats de câblage sousterrain que le CEB a accordés à quatre compagnies. Le montant des contrats : Rs 200 millions.
C’est une lettre anonyme qui a alerté les autorités et le management du CEB. Si on n’a, dans un premier temps, pas fait grand cas de cette affaire, une enquête interne a fait comprendre au CEB que certains points relevés dans la lettre anonyme semblaient tenir la route. C’est ainsi que l’affaire a été référée à la commission anticorruption.
Les enquêteurs de l’Icac ont déjà effectué une descente dans les locaux du CEB, où ils ont consulté minutieusement tout le Bidding Process autour du câblage sousterrain. Et certains employés ont été interrogés.
Ces allégations de corruption ne seraient que le sommet de l’iceberg. Des enquêtes parallèles auraient été initiées, afin de passer sous la loupe d’éventuels liens que pourraient entretenir certains cadres du CEB avec certaines compagnies qui se sont vu attribuer de juteux contrats de l’organisme. L’actionnariat de ces compagnies intriguerait plus d’un.
Le ministère des Services publics, informé de ces allégations de malversations, attendrait le bon moment pour appliquer la sanction contre ce ou ces membres du management.
Ces soupçons de corruption et ces enquêtes internes sont entre-temps en train de déboucher sur une guerre intestine au CEB. Un des cadres ciblés s’est depuis peu engagé dans une campagne « zet la bou » sur d’autres cadres de l’organisme.
Certains n’hésiteraient pas à avoir recours à certains lobbies, afin de faire capoter les démarches initiées pour faire la lumière sur ces zones d’ombre. Si les attaques ne sont pas encore frontales au sein de l’organisme, en revanche, dans les coulisses, le mot d’ordre aurait été donné avec pour unique objectif de nuire à la crédibilité de ceux qui sont en train d’enquêter.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !