Les cas de vol de bois de santal, considéré et réputé comme étant le joyau pour la fabrication des parfums, dans des lieux privés n’en finissent pas. Dans l’après-midi du lundi 29 janvier, un bûcheron travaillant sur une propriété située à Gros-Cailloux a découvert deux intrus en train d’arracher des racines des arbres de bois de santal. Cet homme âgé de 35 ans a réclamé des explications auprès de ces deux intrus sur leur présence dans cette propriété privée et l’un d’eux a admis être sur place pour l’abattage illégal des bois de santal. « Nou pe coupe sa dibois sandal la pou ale vander », a rétorqué l’un d’eux. Le bûcheron a rapidement alerté son chef hiérarchique de la situation. Alertés, des policiers basés au poste de police de Petite-Rivière sont arrivés sur les lieux et ont interpellé les deux suspects. La valeur marchande de ces bois de santal est estimée à Rs 40 000. Les deux hommes sont provisoirement accusés de vol devant le tribunal de Bambous.
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À travers le pays, ces types de vols sont fréquemment signalés à la police. Le jeudi 11 janvier dernier, à la suite des renseignements précis, des policiers affectés aux Casernes centrales ont débarqué près d’un site de Metro Express à l’avenue Mgr Leen, Port-Louis. Ils ont trouvé deux individus équipés de plusieurs outils ont été repérés par la police. Suspectant qu’ils sont impliqués dans des cas de vol, les policiers se sont lancés à leur trousse. L’un d’eux a pris la fuite dans les buissons, tandis que son complice a pu être immobilisé par les policiers. Ce dernier, un habitant de Tranquebar âgé de 39 ans, avait en sa possession une hache, deux sabres et un arrache-clou, entre autres. Pressé de questions par les enquêteurs, il a avoué que son complice et lui avaient l’intention de découper et voler des bois de santal. Le trentenaire a été placé en détention policière, tandis que son complice est activement recherché par la police.
Nou ti pe ale trace ene lavi avek dibwa santal la »
En novembre 2023, au parc des Gorges de Rivière-Noire, la police avait interpellé trois suspects qui coupaient des bois de santal. « Nou ti pe ale trace ene lavi avek dibwa santal la », avaient-ils avoué aux enquêteurs de la police criminelle. Sur place, leur véhicule et trois haches ainsi que des sacs en raphia contenant des morceaux découpés des bois de santal avaient été découverts.
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