Grève de la faim : d’autres actions seront annoncées d’ici  mardi

Après 22 jours, Nishal Joyram a mis fin à sa grève de la faim pour des raisons de santé. Le combat n’est pas pour autant terminé. « Mo pou revini », avait-il clamé avant son admission à la City Clinic, le mardi 6 décembre. D’autres actions sont à prévoir dans les jours à venir.

Illustre « inconnu » il y a un peu plus de trois semaines, l’enseignant Nishal Joyram est sorti de l’ombre pour aujourd’hui être considéré comme un « héros ». Cela après les 22 jours d’une grève de la faim qu’il a entamée pour réclamer la baisse des prix des carburants. Même si sa démarche n’a pas apporté les résultats escomptés, ceux qui l’ont soutenu estiment que la guerre n’est pas terminée. « Mo pou revini », a lancé l’ex-gréviste, le mardi 6 décembre, avant d’être embarqué dans l’ambulance qui le conduisait à la City Clinic.

Sans entrer dans les détails, Nishal Joyram affirme que des actions sont à prévoir. Elles seront annoncées après consultation avec le comité de soutien qui s’est formé autour de lui. Au repos depuis qu’il a mis fin à sa grève de la faim, l’enseignant n’a pas souhaité faire plus de commentaires, mais d’expliquer la suite de sa démarche « dans les jours à venir ».

Le Dr Vasantrao Gujadhur ajoute qu’en tant qu’éducateur, Nishal Joyram a donné une belle leçon de vie et, en tant que citoyen, il a voulu se lever pour alerter sur la souffrance de la population. « Le citoyen Nishal a pensé que le gouvernement pouvait faire quelque chose pour alléger la souffrance de la population, car il suivait de très près l’évolution des prix des carburants sur le plan international et savait que les prix avaient baissé », dit-il. Selon le Dr Gujadhur, la baisse de ces prix à Maurice allait entraîner une réduction des prix d’autres commodités et services.

Avec ses 22 jours de grève de la faim, Nishal Joyram est à un jour du record de Salim Muthy qui avait tenu 23 jours en 2007 quand il avait milité contre le « Sales by Levy ».