Glissement de terrain à Tranquebar - Jiovanie Soba : «J’ai tout perdu»

Glissement de terrain à Tranquebar Une maison avait été éventrée le 25 janvier à la suite d’un précédent glissement de terrain.

En moins d’une semaine, trois maisons se sont effondrées à Camp Manna, Tranquebar, à la suite de glissements de terrain.

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Depuis le passage de la forte dépression tropicale Berguitta, Jiovanie Soba avait quitté sa maison à Tranquebar pour se réfugier avec les siens au centre de la localité.

L’homme a perdu sa maison à cause d’un glissement de terrain. Il est désemparé : « Ce n’est que jeudi, quand je me suis rendu chez moi, que j’ai constaté que ma maison s’était affaissée. Cela fait plusieurs jours que je suis dans le centre. On n’a reçu aucune aide. Je ne travaille pas. J’ai à ma charge des enfants qui sont scolarisés et un bébé. On n’a rien à manger. J’ai tout perdu. »

Jean Maurice Labour, le vicaire général, s’est déplacé pour examiner la situation de près. Il a noté une « désorganisation au niveau des autorités ». Il estime que les habitants de Camp Manna sont des réfugiés de l’État : « Ce sont des gens en détresse. Ils sont donc des réfugiés officiels. Il appartient à l’État de s’en occuper et de leur faire avoir la priorité sur une maison. »

De son côté, le lord-maire de Port-Louis, Daniel Laurent, a fait servir un ordre d’évacuation aux occupants du centre le vendredi 9 février.

  • defimoteur

     

 

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