Ils se sont endettés pour investir dans une compagnie, croyant obtenir un retour sur investissement plus alléchant. Après un an d’attente, ils se sont rendu compte de l’arnaque. Ces six membres d’une famille ont logé une plainte en Cour suprême. Ils réclament le remboursement de leurs investissements et Rs 500 000 de dommages chacun.
C’est après la mort de l’un des leurs que les plaignants ont fait la connaissance du défendeur, un directeur de compagnie. Le défunt avait investi Rs 600 000 au sein d’une compagnie engagée dans l’achat et la vente de voitures reconditionnées. Après son décès, ses héritiers ont approché le directeur de la compagnie pour réclamer le remboursement des Rs 600 000.
Toutefois, le directeur les a persuadés d’investir à nouveau dans son entreprise, leur faisant croire que celle-ci était hautement rentable. Il leur a aussi promis de leur céder une partie des actions.
C’est ainsi que les plaignants ont investi un million de roupies obtenu en héritage, et diverses autres sommes. Le tout s’élevant à Rs 1 275 000. De plus, les plaignants soutiennent que c’est le directeur de la compagnie qui les a conduits à la succursale de la State Bank of Mauritius de Triolet pour qu’il effectue le transfert bancaire.
L’un d’eux a même investi Rs 250 000 qu’il avait mises de côté pour l’achat d’une voiture reconditionnée. Il était convenu qu’il achèterait une voiture de la compagnie dans laquelle il détiendrait des actions pour bénéficier d’un important rabais.
Ces investissements ont été effectués en dépit du fait que la compagnie en question était ciblée par le Central Criminal Investigation Department (CCID) concernant un montage financier selon la pyramide de Ponzi.
D’ailleurs, les plaignants avancent que le patriarche de la famille avait été convoqué par le CCID pour donner une déposition en 2013, par rapport à l’argent qu’il avait placé au sein de la compagnie.
Cependant, après plusieurs mois, ils n’avaient toujours pas reçu les documents relatifs à leurs parts dans la compagnie. Ils estiment donc avoir été dupés par les manœuvres dolosives du directeur qui a passé plus de trois heures à les convaincre d’investir dans son entreprise. Ils avancent également que le défendeur avait l’intention, dès leur première rencontre, de les escroquer.
Ils demandent ainsi à la Cour suprême d’ordonner au défendeur de leur rembourser les Rs 2 275 000 qu’ils ont investies et des dommages moraux de Rs 3 millions.
Les plaignants ont retenu les services de l’avoué Kaviraj Bokhoree et de l’avocat Eassen Soobramanien.
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