Financing Political Bill : différentes propositions connues

Un processus calqué sur le modèle singapourien pour le financement des partis politiques. C’est ce que préconise Democracy Watch dans le cadre des soumissions des contre-propositions et commentaires du public sur le Financing Political Bill et le Constitution Amendment Bill. 

Du côté de Think Mauritius, on plaide pour que les partis politiques dévoilent leurs comptes bancaires officiels à l’Electoral Supervisory Commission.

Democracy Watch plaide, de son côté, pour l’analyse des modèles internationaux tels que celui du Royaume-Uni, les États-Unis, l’Inde et surtout sur le processus singapourien pour réguler le financement des partis politiques.

Selon le Dr Michael Atchia, il n’est pas nécessaire de venir avec d’autres changements pour la réforme électorale car le système actuel fonctionne déjà bien.

Un avis que ne partage pas Faizal Jeerooburkhan de Think Mauritius, qui préconise l’enregistrement des partis politiques au Registrar of Association.
Selon lui, les comptes bancaires aussi bien que tous les biens appartenant aux partis doivent être dûment signalés à l’Electoral Supervisory Commission.

Du côté de Transparency Mauritius, Me Lovania Pertab affirme qu’il faut absolument une loi cadre qui permettrait d’assainir la situation et promouvoir plus de transparence au niveau des partis politiques.

Contacté par RadioPlus, ce mardi 30 avril, le leader de l’opposition a souligné que l’opposition parlementaire fera connaïtre sa position sur le vote du Financing Political et du Constitution Amendment Bill avant la date butoir, soit le 13 mai.

Shakeel Mohamed dit avoir pris connaissance des deux ébauches hier soir.
Il affirme que des consultations auront lieu avec les leaders du Parti Travailliste, du MMM et avec les représentants des Nouveaux Démocrates.
Des experts seront aussi consultés pour analyser les deux projets de loi.