Après 15 années de présidence à la Fédération des managers des collèges privés, Basheer Taleb, laisse sa place à Ramdass Ellayah. Ce dernier a exprimé le souhait que le partenariat continue en toute sérénité.
«Un de mes objectifs pour les collèges privés est de retrouver la sérénité dans le secteur avec la collaboration de la Private Secondary Education Authority et du ministère de l’Éducation. » C’est ce qu’affirme Ramdass Ellayah, le nouveau président de la Fédération des managers des collèges privés, dans une déclaration accordée au Défi Quotidien.
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La fédération compte trois unions et une association : l’Union of Managers of Private “A” Secondary Schools, la Managers of Private Secondary Schools Union, la Roman Catholic Secondary Schools Union et l’Association of Confessional Secondary Schools (collèges confessionnels non catholiques).
Ramdass Ellayah remplace Basheer Taleb, qui a occupé ce poste pendant ces quinze dernières années. Ce dernier, quant à lui, agit dorénavant comme membre au sein de la fédération. Interrogé, il soutient qu’il y a eu plusieurs combats dans lesquels il s’est lancé. « Avec les membres, notre combat principal est d’améliorer le sort des collèges privés et proposer des idées pour faire avancer la cause de l’éducation secondaire à Maurice. Nous avons fait plusieurs propositions au ministère pour améliorer la qualité de l’enseignement et parlé des facilités nécessaires pour encourager les nouvelles matières. »
Le président sortant souligne que la situation est difficile. « Aujourd’hui, nous sommes dans une situation où la survie des collèges privés est menacée. Nous n’avons plus la liberté de gérer nos collèges avec la philosophie dont dispose chaque manager. Nous avons des projets d’éducation qui ont beaucoup en commun avec les établissements publics, mais aussi des choses qui sont différentes. »
Basheer Taleb est d’avis que la bataille doit aller dans la direction d’une certaine autonomie. « Les collèges privés ont accepté de suivre les directives du gouvernement concernant l’éducation gratuite, mais il n’y a plus cet esprit de partage. Si rien n’est fait, nous assisterons à la disparition des collèges privés, ce qui profitera aux collèges privés payants. Eux peuvent dispenser l’éducation qu’il faut, offrir le programme d’études qu’ils veulent dans le cadre des examens auxquels doivent prendre part les élèves. Nous, nous avons perdu notre autonomie. Nous devons la retrouver. »
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