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Favoritisme et laxisme allégués: les points forts de l’audit interne à la NEF

Plusieurs critiques ont été émises à l’égard du Chief Administrator de la National Empowerment Foundation (NEF), Yogeandranath Antoo, et du Financial Manager, Lekram Konjobeeharry. Un rapport dressé à l’issue d’un audit interne fait état de favoritisme et de laxisme au niveau des procédures administratives.

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C’est d’abord au niveau de la politique des logements sociaux que des manquements ont été décelés. Le rapport d’audit interne fait état de plusieurs faiblesses au niveau des procédures administratives et même de fraudes. L’enquête aurait également démontré que plusieurs fournisseurs et entrepreneurs ont été privilégiés lors de l’allocation de contrats. Le rapport note que certains bénéficiaires de maisons auraient été indûment favorisés. Des anomalies ont, par ailleurs, été signalées en ce qui concerne le financement de certains projets. À ce propos, le rapport avance qu’il y a eu des compagnies enregistrées auprès du Corporate Social Responsibility Fund qui ont été surpayées. Le programme de stages en entreprise destiné aux familles vivant dans l’extrême pauvreté a également fait l’objet de critiques. Les auditeurs avancent que des personnes qui n’étaient pas éligibles à ce programme ont été favorisées. Il y aurait eu également des réclamations injustifiées adressées par la NEF à  différents ministères qui avaient participé à ce programme. La gestion financière a également essuyé des critiques. L’enquête a également touché les exercices d’appels d’offres concernant le Child and Family Development Programme. Elle a conclu qu’ils ne répondaient pas aux critères de bonne gouvernance et de transparence. Yogeandranath Antoo a aussi été pointé du doigt pour n’avoir pas présenté de bilans financiers dans les délais prescrits. Lekram Konjobeeharry, a,  pour sa part, été blâmé pour n’avoir pas assuré une bonne supervision de ces différentes opérations. Les deux cadres ont été suspendus et auront à s’expliquer le 16 et le 18 mars devant un comité disciplinaire. Selon le Chief Administrator de la NEF, il s’agit là d’une vendetta politique. Il soutient qu’il avait reçu des menaces depuis l’arrivée de la nouvelle direction. Il indique cependant qu’il est prêt à répondre point par point aux différentes accusations. Le ministre de l’Intégration sociale, Pradeep Roopun, rejette toute accusation de vendetta politique. « Si mo ti ena pou fer li, mo ti pou fer li apre eleksyon. Il n’y a d’ailleurs eu aucune sanction contre les employés de la NEF », fait-il ressortir.

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