La cour intermédiaire a infligé six mois de prison à Marie Lindley Savriacooty, le mardi 2 août. Puis elle a suspendu cette sentence, en attendant les conclusions d’une enquête sociale pour déterminer si l’accusée pourra effectuer des travaux d’intérêt général à la place.
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Aussitôt prononcée, aussitôt suspendue. Le mardi 2 août, la cour intermédiaire a infligé une peine de six mois de prison à Marie Lindley Savriacooty, coupable d’avoir fait une fausse déposition à la police de Mahébourg, le 7 août 2006. Cependant, le magistrat Vijay Appadoo a suspendu cette peine, en attendant les conclusions d’un rapport social qui déterminera si Marie Lindley Savriacooty est habilitée à effectuer des travaux d’intérêt général ou pas. L’affaire sera de nouveau appelée le 30 août.
Le magistrat Vijay Appadoo a déclaré avoir pris en considération les circonstances atténuantes en faveur de Marie Lindley Savriacooty, notamment le fait que cette dernière ait coopéré avec la police. Il a, toutefois, noté qu’elle avait, dans un premier temps, plaidé non coupable. Elle avait finalement plaidé coupable d’une charge d’ « effecting public mischief » lors de l’audience du mardi 26 juillet dernier en cour intermédiaire.
L’accusée avait présenté ses excuses au magistrat Vijay Appadoo. « Je tiens à présenter mes excuses. J’étais traumatisée et j’avais fait une dépression nerveuse. Je me suis posée maintenant et je mène une vie normale », avait-elle déclaré ce jour-là.
Le 7 août 2006, Marie Lindley Savriacooty avait raconté à une policière du poste de police de Mahébourg qu’elle avait été enlevée le 31 juillet 2006 alors qu’elle se trouvait à Port-Louis. Elle avait affirmé avoir été conduite à sa demeure d’alors, à New-Grove, où elle aurait été violée par trois individus. Elle avait même donné les noms des trois présumés agresseurs, ainsi que leurs sobriquets : Bébé, Tico et J.J. Selon la quadragénaire, elle avait entendu ses trois agresseurs dire qu’ils agissaient sous les directives de trois hauts gradés de la police, qui lui auraient même rendu visite le soir.
L’histoire de Marie Lindley Savriacooty avait choqué l’opinion publique. Quelques jours plus tôt, soit le 29 juin 2006, elle avait relaté à une autre policière qu’elle avait été agressée sexuellement par trois individus dans un champ de cannes. Toutefois, l’enquête policière avait démontré des zones d’ombre dans sa version des faits et a finalement démontré que ses allégations étaient fausses.
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