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Jayen Veerapen, directeur de J.M.Veerapen, est catégorique. « Peu importe la devise qu’un pays est disposé à accepter, nous sommes pour. Mais, à condition que nous avons suffisamment de ces devises à Maurice pour pouvoir payer nos fournisseurs », fait-il ressortir. Actuellement, précise-t-il, ce n’est pas le cas pour le dollar. « Nous avons toujours des soucis d’approvisionnement en dollars. En sus de cela, nous avons aussi un manque d’euros sur le marché. Cette pénurie de devises devient très problématique », avance Jayen Veerapen.
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Sonny Wong, Chief Operating Officer chez Innodis, abonde dans le même sens. « La pénurie de devises perdure. Malheureusement, la situation ne s’est pas forcément améliorée », déplore-t-il. Chez Innodis, on prend « très au sérieux » le manque de dollars, l’appréciation probable du billet vert et la guerre commerciale. « Suivant la situation actuelle, les opérateurs doivent bien équilibrer leurs portefeuilles de devises afin de ne pas être trop dépendants du dollar en cette période », recommande Sonny Wong. D’ailleurs, chez Innodis, on privilégie cette stratégie. « Nous importons des produits de plusieurs pays et nous essayons de bouger du dollar américain au dollar australien. D’autant plus que nous achetons pas mal de commodités de l’Australie et de la Nouvelle Zélande. Nous avons aussi un partenariat avec les Sud-Africains où nous payons en rands. Et, avec l’Europe, nous payons en euros », explique notre interlocuteur.
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