Examens 2023 : Tengur critique l’avancement des épreuves du NCE

Les épreuves du National Certificate Education (NCE) de l’année 2023 ont débuté le lundi 25 septembre. Elles  étaient initialement prévues à partir du 28 septembre. Ce changement dans le calendrier est vivement critiquée par Suttyhudeo Tengur, négociateur de la Government Hindi Teachers’ Union. Il a  exprimé son mécontentement dans un communiqué émis le 25 septembre.

Pour les élèves de Grade 9, ces examens revêtent une importance cruciale, car ils ouvrent la voie à une compétition féroce pour l’accès à l’une des douze académies. Suttyhudeo Tengur a souligné que cette décision de commencer plus tôt avait généré une polémique considérable. 

« Normalement, ces examens auraient dû débuter le jeudi 28 septembre, mais en raison d’une fête religieuse, ils ont été avancés de trois jours. Le ministère de l’Éducation a corrigé une erreur en en commettant une autre. Bien que nous comprenions que le ministère n’ait pas souhaité pénaliser les élèves d’une certaine confession, il aurait été plus judicieux de repousser la date du début, plutôt que de l’avancer. Collégiens et parents ont été contraints de revoir leurs plans en catastrophe », déplore-t-il.

Suttyhudeo Tengur a également soulevé un autre point de préoccupation concernant ces examens : le recours à des enseignants du secondaire en tant que surveillants pour une période de six jours. « Ces enseignants sont censés être en classe avec des élèves des autres Grades, mais ils sont maintenant sollicités pour agir en tant que surveillants », a-t-il déclaré.

Il s’est également interrogé sur le sort des collégiens qui ne participent pas à ces examens. À cet égard, il a cité l’exemple des écoliers des Grades 1 à 5, qui restent chez eux pendant les examens du Primary School Achievement Certificate (PSAC). Il  se demande pourquoi une telle mesure ne pourrait pas s’appliquer également aux élèves du secondaire.

Suttyhudeo Tengur a conclu en faisant ressortir un manque de planification  de la part du ministère de l’Éducation. Il critique l’incapacité de la ministre à prendre des décisions éclairées. Selon lui, « la faillite est totale, et les examens du NCE démontrent une fois de plus l’amateurisme prévalant au sein de ce ministère ».